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S-A NATU Rl!.

Irnmatérialité-.

pour procurer le pien-etre dtt Tout dom ell e eíl: la princi~

pale partie.

I°.

Cet lnflinét. paroít étre une difpojition n atttrelle plus ou

moins paifaite

,

a

certains.fentirnens

&

a

certains mouvemen.s,

refatifs

a

quelque

objet capable d'ajfeéler les fans.

L'in{foiét diffore

d e l'inte lligence.

L'intelligence eíl: comm_e une lumiere, qui éclaire

&

irra–

<lie l'ame, qui lui trace

&

les chofes

&

les ra pporrs des

chofes. L'infiinét: eíl: comrne un taét, fufc eptilDle de diffé –

rentes impreflions , capable de faire

fentir

l€s objets fenfi–

bles, incapable d'en montrer les

rapports.in

(enfibl es. L'in..

telligence retrace, examine, juge un obj er

=

l'iníl:inét

fo

bor–

ne,

a

en fentir

la

préfence,

a

le (.."l ire appercevo ir .

IIº.

Cet lnflinfl

,

ce taél, cette dí/pofztion naturelle

a

certains

fantit1 ens,

a

certains mouvemens

,

paroit érre

un

penclumt

p ü 1LT

certains objets,

U!le

averjion pour certains autres objets:

felo n

que les uns

&

les ,nitres

font

miles

ou

nuifi blcs

a

l'indivi–

du, dans la circonfl:ance aétuelle

&

préfe nre. (

Phyf.

523 ).

IIIº.

Cet lnflinél des brut es, queLle qu'en

f óit

la nature, queL

qu'en

foit

Le méchanifme, n'a riw de commwz avec la R aifon de

t'hornme.

11

y

a, chez les Ho:tnmes, un iníl:inS: aífez

femb-l able

a

c elui des Bruces: avec cette différe nce effe ntielle , que

i'lnf–

tinEl

chez. les

hornrnes, efl toujours

accompagné

ou fu ivi de

f

ln–

teffigence;

qui l'obferve

&

!'examine , qui l'arrete ou luí

donne un libre

cours ,

qui h ri applaudit

ou

le con.damne:

an

lieu que

c!zez. les brrites, l'lnflinB efl toujours une Puiffance

avmgle

&

néceffaire

;

fans príncipes qui le dirigent, fans flam–

beau qu i l'éclaire ,

fan s

raifon qui le

j

nge ,

qui

le condamne

o u q u i

l\j ppro ve.

IVº. C e r

J,~(tinEl des

brutes ,

leur fa ir

aífcz fou vent opérer

des cho fes me rvcill eufes ,

oi.1

l'o n fero it quelqu efoi s remé

de foup~onn er quelq n es

v ejliges· d'incell tgence,

d 'une intellí•

genc e

du

moins

ci ' un

o rd re

fu ba lre rn e.

-

Mai q11and o

1

fa it atte nt ion q u ' un e Snbfl:a-nce intellige nte

eíl. n éceífaireme nt rna r(l:J u ée

a

des ca ré! él:eres q ue n'a

point

la fobfia nce qui anime le s b rutes ; qu and on fair arte nri on

ci'ai lleurs q ue cet iníl:inél:,

do ne

o n ne connoit que tres-im- ·

parfait€ment la nature

&

la per fe étion , peut s'éten dre

a

d s

effet s qui échappent

a

norre intelligence : on con c;oit

&

on fent aifément qu'aucune ex pé rience , qu'aucune o bfer–

v ation, qu'aucune rai(on folide

n'exige

qu' o n attrib ue ce

qui

paroh de m ervei ll eu x d ans les

opéra.rio ns

des

bnu es ,

a

un e fubíl:a nce d\ ne nature fpiriru elle ; pui fqu'une fu b(hn –

ce d'un

natn rc

t oute

diffl:

n te

,

une

S ::.bfla:ice

i

ten:zJ.li

zire

T t

V