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SA

NATURE.

Immatériafit¿:

pn

fcules

, qui fufpend

&

qui d-éroutne la march~ de ce chien

t

Je

dot.ae

qne la folide

&

foblime raifon de Defcartes ait été

ja

mais

bien fatisfaite d'une telle explication, qu'il feroit aifé

de rui~er en mille manieres

>

&

par mille exemples.

Mais

j'admers

&

l'exifience

&

l'aél:ivité fabuleufes de ces

cor–

pufcules;

&

je dis : ces corpufcules qui

s'échappel1 t

du

fein du précipice,

&

qui changent méchaniqu-ernent le mou–

vement

du

chien de chaífe,

doivent

felon

les

loix de la

Mé–

chanique, prnduire dans ce chien,

ou

un

mouvement dia–

m étra'lement

oppo{e,

Oll UO lTIOUVement

obliqnement

üppo–

{é,

au mouvement qui é:toit produit par_les corpufculcs du

gibier.

{Q.

Si le

mouvement

hnprimé par les corpufcules

émanés

du précipice , eíl:

diamerralemerzt oppofé

au

mouvement

pri,..

mitif: felon les Loix

générales

du mouvement

&

de la

mé–

chanique ,

le chien doit s'arreter, dáns te cas

ou

les mpt~ve..:

rnens

oppofés

feroient €gaux: le chien

doit reculer

el'l

lig;ie

droite

~

dans le cas

ou

le

mouv·ement imprimé µar les .cor–

pu{cules

du prétipice,

foroit

plus g ra nd qb1e le

mouvemcnt

primitif: le chien

doit

tomb~r dans

le

préc1pice , daos le

cas

ou

le

mpuvement primitif

feroit

plus

granel

que

k

n~ollve–

rnem

produit

par les corpu(cules du précipice. - Ce qui n'a

point

lieu.

(Phyf

344

&

345 ).

IIº. Si

le

mouvement

imprimé par les corpufcnle c; éman

~!i

du précipice, eíl:

obliquement oppofé

an

mou veme

ne

primirif :

felon les

Loix

générales du

mouvemenr

&

de la

méchanique ,

le

chien

livré

a

ces <leux

forces nwtrices , doit

fe

mouvoir

en

fuivant la diagonale d'un parallélogramrne comt ru it

for

la direB:ion

&

fur

l;¡

proportion

dLl

mouv~ment primirif

&

du mouvernent

qui

naic

de

l'impulfion

de ces corpufcules. Ce

qui

n'arrive

pas.

Done

les

divers

mouvemens

des

Erutes ., ne font point

une foite

&

une dépendance des loix de líl Méchani-que

:'

done les Erutes

ne

font point de purs auromates ou de pures

machines, dom les mouvemens foient pro ,foirs ou occa..

fionnés

uniquernent par l'ém

tion des cor puícules qui affcc–

tent lems organes. Done

il

y

a dans les Brntes un

Principe

difhngué

&

des

orga nes.

&

des corpufcu les, qu i

produir.ou

occ<1Úonne

leurs mouvemens contraires

aux

loi

x genérales

de la méchanique ,

ou in<l¿pendans des loix

gen·

,aies

de la

méchaniq1:1e.

C.

Q.

F. D.

ÜÉMONSTR~ TION

II. Préten<lre qu'il

n'y

a

dans

les

Brn–

tes,

aucun

Pri:;á pe

fc rifiti( ,

aucu n fentiment réel:

c'elt

vou–

oir heurter de from , fans aucun

fondem enc

quekons_u ... ,

omes les lum~e res

d e l'expérience

&

de la

raifo n.

l'~