THÉORIE DE
L'AME
HUMAINE:
qu'a
fait
l'Eglife
cacholique ,
quand
d'irréligieux
N
ovateurs
pnt
ofé
abfurdement attaquer
l'exiíl:ence du Libre Arbitre
de
l'Homme? Elle a anathémati(é leurs opinions:
c'dl-a.-:
d ire ,
qu'elle les
a déclarees fauffes
&
antichrériennes.
Voici comme s'explique,
d.:ins
le
faint
Co11cile
de Treme;
l'Eglife a.Demblée,
en foudroyant les
erreurs de
Calvin
&
de
Luther , au
fujet
du
libre
arbitre.
Si quelqu'un dit que le Libre
Arbitre
del'
homme, mu
&
excité par le
Créateu.r,
ne pettt
pas
con-
.
jenrir ou. ré/ifler, s'il le veut : qu'il foit anatMme !
(
>i< ).
•
Cette
décifion
de l'Eglife aífemblée , en foudroyant des
erreurs,
établít
des vérités ,
ainíi
que nous l'avons
fait
voir
ailleurs.
Or ,
qu'efi ce que
nons
apprennent
ces vérités ainú
étqblies·
:
íi
ce
n'eíl:
qu'il
y
a
clans
i'homme
un
wai
Pouvoir
de
céder
0u
de
réiiíler
a
la grace divine ,
&
pa.r
conféquent,
une vraie
liberté? ( 450 ).
1
Voici encore comme s'explique,
dans
une
de.
fes décifions
dogmatiques,
l'
Eglife
difper/e
;
au
fujet de cene propofition
hétérodoxe ,
qt1'elle condamne
&
qu'elle
anathématife
comme hérétique.
Pow
mériter
&
pour
démériter, dans
l'etat
de nawre corrompue par le
pfché
origine!, il n'efl pas néceffaire
:
"]lle
l'homme foit exei,,pt
de
néceffité : il fu.Jfit qu.'it
foit
exempt d~
coaéli.on. Selon la déciíion infaillible de l'Eglife catholique, qui
n'eíl:
1
pas moins· l'Eglife
de
Jefus-Chriíl:,
étant
<lifperfe, qu'étant
aífemblée : cerre propoíirion effJfauffe
&
hérétique. Done la
contradiB:oire
de
cette
propoíition
efi
vrai~
&
catholique. ·
J:?onc,
l'auroriré
infaillible
de
l'Egli(e
catholique s'"unit
&
s'.accorde
avec
le
cémoignage
du·Sentimenr intime ,
avec
le
cri
de
la Raifon, avec
le foffrage
général clu
Genre
humain.,
pour
nous atteíl:er
&
pour
nOLlS
confiater, l'exiíle'nce de notre
).,iliené.
C.
Q.
F. D.
.
,.
O
B
J
E
e
T
i
o
N
s
A
R'.
f
F
v
T
E R.
74f.
ÜBJEGTION
I. Notre ame n'a
point
de liberté, fi 'elle
n'a pas
le choix
&
l'option entre les biens
qui
lui.font
.pro-–
po(és: pr
riotre ame n'a poim le choix
&
l'option
encre les
bieñs
qui 11-li
font
propofés.
Car
les
biens
que
norre
ente11dé–
ment montre
&
propofe
a
notre volonté , font o:u égaux, ou
inégaux, S'ils font égaux;
ia
volonté
ne
peut point ., ,par un
choix libre
&
raifonnable, préférer l'nn
a
l'autre :
púifque
l'égalité clans Jes
biel'.ls
propofés,
exclur
la raifon de préfé–
rence'. S'ils font inégaux; la volonté doit
erre
emrainée par le
( *)
Si quis dixerit
L ?.berum Arbitrium
,
a
Deo motum
&
excita•
t um,
non' poúe confe1tire,
v~i diíf~ntire,
Ji
velit:
an,uhema
fü
i ·
Trid,
-S,jJ.
6,
can-.
1•
'
·