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phénomene qui lui reífemble , ~ - qu'i

c_qnuíl:é

dans

des

fen..

fations

relacives

a

un membre

qrii

_n'exifre

ptus.

__

'

L'lnclividu qui a perdu un

bras,

pa'r. exemple, ~~nferv~

éncore

d~ns le trom;on refiant

de

ce

bras

'ou dañs

l'epaule

a

laquell~

étoit

lJlli

ce hras, les

mémes fi~re's.

q~i

aúparávant

s'érendoient cfepuis l'épaule jufqÜ'au

conde,

}úfqu'a la main,

jufqu~aux

doigts, du bras

pérdu';

&

qui

s'erendent e'ricore

Juf~u'au

ce~veáu ,·

~

}ufqu'auJiege.

pe

l'ame.,

.

.

J

S1 ces fibres fe trouvent avo1r dáns le ,

trom;on

reflant .du

bras, ou dans l'épatlle

avec

laq_1;1e.lle

commuriiquo~t

ce

br'~s.,

le

méme ebr-anZemént,

qu'elles,

_a,tdie4t

1

lorfque .

l~

b,ras

~toir

encore un-i

a

l'épa:ulé : en conféqu~n·c~ de cet ébrárllei;nenr-;

par la premiere

Loi. générafo

doni:

n·ous

venons de pÚler;

l'a_me

doit_

~P,~º-~ve~

l~

~éme

fe,n/af~1n)f_té~ié~r~,

qtreir~·:

ayoi_~

'cou_tume .d .ivo1r, avant que

}e

Qras eut

ete

fep.are dll c0~ps..

La caufe

eft

la

me1ne:

teffet

ne

doit done pas erre différenr.

Par exe~pl~_,

._f

1,mpofons -que qu~lqm;.s

Corpufcu.l,s.f,:igori–

fiques,

répandus

dan

s l'

air

&..

.voit.ures par l'air,. s'infinuant

dans les fibres qui

re.íl

:eJta

adhérentes..a

l'épaule, apres la.

fiert~

"dti

"b'rás-

0

emporté. ou aní¡mt~'

ébranlerir

&

atfe'éte n~

ees fibres . p.récifément co~uné elles é-toient ébr~nleés

~

affeétées '· lorfque , avant la

1

pehe

du

bras ,

la

ma1n

etóit

plongée dáfis

úh~

eau

glacée.-

En

vertu de~. deux

Loix

)gené:

rales que

nóus

,venóns

tle

rapporter'·,

l"a1ne

doir -éproúv'er-

' une

Senfatíon de

¡;oi·d

vif

&

piquant,

qu'elle

rapporcé'rá -;.

comme

,a»p~rayamt,

a.

La

maip

qui:

n',t:~iíle plus.

I:,a:

'fepfa–

tion

org.ábiqu-e

,

produite

dans les.

fibres ~fiances ,

eíl:

la

taufe

occaíionnelle

de

la

fenfati:on

mentale ;

&

cette

fenfa–

Jioh menti le

.~íl:

r~p.portée.

a

'l'extrémité nattírelle.· de ces

fibres ;

ou

a

1'

éndroit

ou elles

fe

term.ineroient '

{i

le corps

étoit dans fon , état

aaturel.

.

, IVº.• P"our rey~nir done aux fen.fations

de

douleur_~-.

qu'é–

prouve de tems en terns le Militaire don-t il a

d'abo

·rd été.

queíl:ion,

&

qu'il

rarporte au

hra:s

qu'il

n'a

plus

.

'depu.is

long-te,ms:

.

.

,

.

_

, .

Si,

dans

c,e.l~dilitaire , les ñb~es relatives

au

bra.~

par

lu,i

perdu, viennerit

.a

avoir

de

te~ e,n

tems,

entre)b~ce'i:veau

&

l'éparile , la

méme efpece de

vihrations'

qui faifoient naitre,

~v3:nt la

pene

de cebras, un fel\timent de doul~ur,

rela.tif

a

ce bras : il eíl: clair qu'en vertu de$- deux; Loix g~n~rales–

oont nous ven-00s de parfer, il doit éprouver

Í(?

méme

Senti–

ment

de

douleur ;

&

r

appo

rter ce

fentime~t

de

doµieur . ,

~omme

avant qn'il

e~t

p.ef

(.fll

fon bras.,

a

rextrémité natu–

rélle

des. fihres agitées

& éb

ranlé~,, par

exemple' au

1:;-oude?

.§ln

poignet ,

aux

differentes

phalanges des

doigts ; &

ai11í1

du

refie.

S.

iv