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que·

rp-~ ..

cbaµibre efi u~ ~~·~angle ;

que

le~ meubl~s 'de ma

chambre Dnt une pefanteLI:r ;

&

ain_ú

~1t1

re_fie_. Enfuite ,

l>1e1;

m'induit

' conjhzmmen/

en

,e~r:eur

&

en m_1e in~nité <l'er•.

ieurs ·: ·car toutes mes fenfations s'accordent unanimement. ·

& ·perféyéramment

a

me' ré1:1drele meme témoignage.

E11fin;

Dieu m'inrluit ·

invinciblement

en erreur

&

en une infinité

q'erreurs : car

il

n'c:_fi pás ~n mon pouvoir _de m'abíl:enir des:–

i1:1gemens

que

je porte d'apr_es mes fenfation~ confiantes

&,,

1,manimes,

fur

les ~v~r_s obJets

de

ces fenfauons;

~

fi

ces.,

fugemens font faux, je n'ai aucun moyen d'en c;lécouvrir

la;

(auífeéé. Done

fi je

fuis, dans l'erreur, en portant ces di~ .

vers j'ugemens, Dieu efl:_évidemment

&

la (ource

&

la.

óufe de mon erreur : ce

qui

répugne évidemq1ent ,

de

l'a~

veu

merne de Malebranche ,

a

fon eífence

&.,a

fa

nature.

· On pe~t dire la meme chofe, de l'objet de tou~ jugement

quekonque, que fonde le té11}oignage confté!n.t

&

unanime

des fens

~

reveiu

de~

condirions que nous ªvons mar-.·

quées : d.;>n-c

il eft

ÍJl}poffible

q~1'un

tel jug~1:nent

foit-

faux~

~-Q.

f.

D. -

DÉMONSTRATION

II.

Une

chofe

doit etre reg_ardée

comme'

évidetnment certaine

&

indubitable: qu_and ~lle

eíl; ~fl:imée_

telle

par le jugement unanime de tous

les

fi~cl~s &

de to1:1tes_

lés

n~tions;

&

qu'il

n'y

' a

aucune raifon (olid~ qui

eri'

prou:ve la fauífeté

,

ou qui en faífe .fufpe~~t le! vérité_. Or

¡

tels

font les ohjers énoncés

da.ns

la pro,pofüíory pré·cé_d,ente , ·

que

Il

1

0l!S

avi-ÓnS ici

a

e?'pliqu~r

&

~

'établih

OÓJ1C

C~S

~bjet~

f?n t ey:1demment certa,ms

&

mdub1t~b)e~.

C. Q;F. D.

p

R

o

p

o s

l

T l

o

N

I

v.

366.

Le

t/moignage

de nos Sens

&

de no.t

Stnfatiom

nouJ.

'donne

~

dans

chaque

circon{lance

particulicre

,

no~ une Certirude

métnphyfique,

mais

11;ne Certit~td:

phyfique,

fur

l'exiflence

d'un

~~rps

efl

particulier.

r

DÉMONSTRATION.

11

nous con!le d'abord

,

par la pre•

miere pr.opofitiop préc~d~nte ,- q-ue nous ne fomm'es pas aes'

erres pu,~ment fpirituels ; _

&

que nous avons

m~

corps orga-·

nj{e-,

qui fait partie

de

notre

etre ;

de nous-n:iemes.

11

nous,

cqníl:e enfuite , par la. feconde propoíiti_on pi't~cédente , ·que

nous ne fommes

ras.

~les_

etres

uniques dans la ~ature ;

&

qu'il

y

a

anto.ur

de nous ,

&

d'autr-es

1

homme_s

,~&

des,

c;orps

animés

&

inapimés ,

de

différenfe efpece.

U

nous,

t ónfte

én~

:fin,

par la troiíieme propofitio~

pnké_dertte-,

qú'i

1

l

y - a', . tlans '

la Nature fenfible, certain es 1.oix, g~nér~}es

&

conílantes ,:' ·

que

~ieu

1

fe~l peut

fu~pend~e

~ ~imerrq~ pré,_

;,&

.~-u·t~q~_

d~e'

_ces l~nx

g.eneral~s

&

conftintes

e:fi~t et4e-c1•c

uij 'C'<Jrp'S ·n-e

reroztr

(