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IIIº•.Mais it)mllle~t

~n

ho~µÍe_qui a p;rd~

Uf!

bras ou

une }amhe' peut-il ertcore éprouver une douleur rel;ttive

a

ce memhre qu'il

n'a

plus? Ce pliénoniene

~

également éton–

naat

&

inc9ntefiable

;

m~rhe _

&

exig.e .uQe· e~plic<\tio11

~

par:t, que nous ~llons donner; en prenant eour exemple

général, éefoi dont fait niehtion l'objeél:iop prefente.

'

DOULEUR REL.ATIVZ A UN BR.A.S .A.MPVTÉ: ~4USE$

PHYSIQVES DE CE_

PHÉNOMÉl'(__É•

'

369.

EXPLICAT101'.'l·

Un bra!?

aniputé

ne

fáit

piús

partie

'de l'lndividu·auquel

il

a appártenu: commenr cet individu

peut-il encore éprouver de teµ1s en tems , une douleur re–

lative

a

ce bras, qui ne lui appartient pas plus

qu'a

un a.u-

'tre individn

?

1

1°. ·C'efi

úrte

Lói générale de la Nature, loi lilJrement

ét~·

blie par le Créateur,

en

conféquence de l'union de l'amc

-avec le _corps; que

notre ame éprouve toujours une telle

fmfa–

tion intérieure,

a

f

occafion d'1Jne ' telle commation organique

.,

excitée dans les fibres du fentiment.

(329).

· ·

Done íi les fibres du fentiment , relatives

a

un

Hras

am..

puté, viennent

a

erre agitées _précifément comme elles l'é·

toient avant.l'amputation de cé_b.ras

:

l'individu. doit éprou:–

ver précifémenr les memes fenfations imérieures. ,

qu'il

.éprouvoit avam l'amputatio'n ·de ce bras.

. _

.

' 11°,

C'efr une autre Loi gé.nérale de

la Nature,

loi libre•

ment établie par le Créateur ,. en conféquence de l'union dé

l'ame

av~c le

corps ; qu~

fzPtr,

a.m.e L{l-pporte habit11.ellement

fes

fen:fations,

a

l'extrémité des fibres affeElées.

Par exémple·,

eil

fupp.ofaiJt

qué

mon ame ai·t

fon

fiege

dans quelque par-tie détermihée · ou indétermiqée .de ~rnon

cerveau:

il

efi certain qu'i.l

y

á

l:}Ae

communicatiQn narn- ,

relle entre mon ame

&

l'extrémitié de mes pieds , de mes

mains;

&

ainfi

du

refie. ..

Quand on me

faific

la main ou le coude, par ex.e.mple;

pn agite dans moi les fj.bres du fepriment, relatives

~

cette

tnain

QU

a

~e coude

,

termi1;1ées

a

cette main

OU

a

CC

coude

:

&

cette agitation organi~ue

&

rhatérielle occafionne

dans

mon

a.me

une fenfation mentale ,

q.ue

je rappone , non

a

cette partie des fihres agitées qui aboutit

a

mon cerveau,

non

a

cette partie des fibr:es

agit~~$

qui efi placée

&

répanr

clue entre mon cerveau

&

ma main ou

mon

coude;.

mais

~

l'exrrémité namrelle de ces fibres agitées, c'efi-a dire

~

a mon

coude

OU

·a

ma main.

· III

0 •

D'apres

ces principes eertains

&

incontefrables ,

il

eft facile de renclre raifon du phénomene dónt il · efr quef–

tion dans

1'ohjeaioa

précédem, .;

-&

en

géoéral,

de tout