TaÉók1E ot
t.A
CEiltrtuot:
.tic
e
,
de perfeél.ion, de caufes , occaflonne dans tlle
,
une plus~
&u moins grande lumiere fur ces objets généraux
&
fur toutes leur,
il..ependances:
foit parce que ces idées fondamentales d'ordre,
~e jufri~e, de perfeél:ion, de caufes ,
font
comme
des.ge,.
mes féconds
,
que l'ame développe elle-meme , par
fa feule
aél:ivité intrinfeque ; foit parce
que
l'
attention de l'ame
a
ces
idées fondamentales,
efl, conjoimement avec le jeu libre
des
organes, la condirion, ou la caufe occaíionnelle, d'ou
l'Au-,
teur de la Nature faic dépendr~ dans l'ame , la produél:ioa
des
nouvelles idées dont il l'enrichir.
349.
RÉSULTAT
V.
T0utes les id.ées de l'ame, ;doivent !tre_
'.comme a_ffeupies
>
comme éteintes
;
quand le jeu des organes
,
qui.
en
efl la caufe occajionnelle
,
ceffe.
Mais ces memes idées doivent
fe
réveiller
&
fe
rendre
feníibles; quand
l'
attention de l'ame
met en jeu, comme caufe
occafionrielle , tels
&
tels organes; par exemple , tellei
fibres du cerveau, dont l'ébranlement régulier
&
convena–
ble efl naturellement connexe avec l'exifience
&
ave~ la
fen.·
-fibilité de ces idées.
·
. 350. R:é:sULTAT
VI.
L'ldée de Dieu, produite en nous pri~
mitivement par
L'
Auteur méme de
fa
Nature, apres les premiers
développemens de notre raifon
,
peut avoir pour caufe occafion•
nelle, l'attention de l'ame aux idées de cau/e, de perfiEiion, d'or–
dre; qu'elle trouve toujours
&
par·tout empreintes en e/fe.méme.
Par e:xemple, l'attention de l'ame
a
une idée fondamentale
&
préexiíl:anre de caufe , la mene par degrés
a
l'idée
&
a
la
connoiífance d'Lrne Caufe primirive
&
incréée. L'attention
de l'ame
a
une idée fondamentale
&
préexiflante d'ordre ou
de perfefüon, la conduit comme naturellement
a
l'idée
& ·
a
la connoiífance d'un Erre fopreme ; auteur primitif de tout
ce qu'eHe obferve d'ordre
&
de perfeél:ion dans la Nature
fenfible.
3
51.
RÉSULTAT
VII.
L'ame n'
efl libre dans fes idées,
qu'm
t ant qu'elle peut quelquefois mettre ou
oter
la caufe occafionnelle
d'oit dépend Leur exijlence :
puifque fouvent ces idées naiífent
ou ceífent dans elle , fans fon aveu
&
contre fon gré.
35
2.
RÉSUL1~AT
VIII.
L'<1-me n'efl point un fujet purement.
paffif, relacivement
a
fes idées:
puifqu'elle en produit elle-:
.meme
&
par elle-meme
1111
tres-grand
nombre,
a
l'imita–
tion
&
fous la direél:ion des idées primordiales que forme
en elle la feule aél:ion du Créateur.
Elle
n'efl pas meme roujóurs purement paffive, par ~ap~
port
a
ces , idées primordiales
&
originales que
form_e
en
elle
~
(,~ul.e
aétion du
~réateur : puifq1i1e fouven~ elle ,:net pa~
.
~11~~