TaÉÓim:
·nl _LA.
Cfarírlrnr;
-Et
1et01u
dépend -priinitivement, c~mme on voit, de -ia
''f/0lonté
dé l'ame
:
laquelle
volonté,
libre en ·elle-meme. ,
1
donne
effi.cace'ment
&
indéfeétiblemeni: le ·branle
-a
tout le
--reíl:e~ . qpi ·n'efl .lib-re que dans
fa
caufe
pr-imirive ,
'GU
dans
'(:ette
volonté.
l5
4.
REMARQU·E.
U. 11
y
a une
réciprocité
de
Caufe
-ocga..;
jionnelle -,
emre
les idées & les
fenfati-ons de
fame, d'une
~ an ;
&
le,s_ mouvemens_ dt:;5 ~rganes du -~orps , de l'autr~.
C'eíl: une
fu1te
de la
Loz d umon,
entre
1
ame
&
le corps.
-Par
exemp1e,
Cercains
/,4.ouvemens dans les organes du corps,
foat
mh-re,, ·
-Gomme
ca
u.fes occ afionnelles .,
certaines
fe'nfations
&
cer"'.
· ·taines
idées,
·clans
l'ame.
Cerra
in
es
Idées
&
certaines
S
enfatÍoF_Zs
dans l'
ame
.,
font
.naitre
a
lenr
tour,
comme
caúfes occaiionnelles , certains
mouvemens dans les
orga.nes
d.u corps.
N
ous
obforverons aille1us , qu'i-l
y
a lí!ne
femblable
récipro–
cité
de Caufe occafzonnelle -,
chez.. les
Erutes
,
entre les
fenfa....
~ions
del'ame,
&
les mouvemens du c0rps.
C'eíl:
dans
les
Erutes,
ainfi
que dans
les
lfommes,
une
foite
de
la
Loi d'union ,
enlre l'ame
&
le cor,ps: loi qui exige
qu e
tout
mouvement
dans l'organe
matériel, faífe
na1tre
~elle (enfation da0s l'ame;
&
que telle fenfation dans l'ame.~
.f.ríle
naitre tel monvemen.t dans l.'organe
matériel..
T RO IS I E ·ME
SE C T I O N.
T
:É
M O
i
G
N A G E D
.E
S
S
E
N
s.
-3'5'•
Ü.BSERVATION.
N
ous
venons de faire
connoitre;
~ans
les
<leux
precedentes
Sefüons , en quoi
confifie &
quelle certitude
donne
le
tétnoignage du Senriment intime;
€O
quoi confifle
&
quelle, certitude produü le témoignage
eles
ldées. Nous
allons
faire
connoitr-e
de la
meme
maniere,
d ans
ce-tte
troiíieme SeB:ion,
en
quoi
confifie
&
quelle
certi–
tudc donne
le
témoigraage
cles Sens,
ou
des Senfations; dont
nous avons
déja
donné
une
idée générale.
.
1
9 .
Le
témoignage du S enriment intime
,
ne nous iníl:rui-t
que des
affeétions.._ou des modifications intérieures
&
fen–
íibles de
notre
ame.
.....
Le
temaigna-g-e
des ldées
,
ne
nous
éclaire que
fur les pro–
priétés eífentielles ·de~ chofes , foil qu'elles e.xifiem,
fo~t