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ALPH.'.IJET
bifl U.~ .
2i
Il ya de soi que les Jettres
Q
et
t;l
analogues au
Q
latin ne
nécessitent pas l' emploi de la voyelle
u
devant
e
et
i,
pour
conserver leur valeur respective.
Nous n'avons pas conservé le
Q
dans notre alph abet paree
qu'il a le meme son que le
K
et que son emploi aurait donn é
li eu a des confusions.
J , J·
Ce signe représente un son beaucoup plus fort que celui
du
J
te! qu'on l'entend souvent dans des bouches espagnoles
avec un son excessivement guLlu1·al et rude. Comme ce
son est inconnu en Amérique et dans une grande partie de
l'Espagne, nous avons préféré l'indiquer par le
J
qu'il ne
faut pas confondre avec le
J
fran cais, absolument étranger
a la langue des Incas. Ex.: b apaJ ,
riche.
Il
importe de I'emarquer que cette consonne ne se rencontre
en b1tma qu'a la fin des mots. Lf'!s grammairiens ont confondu
ee son avec celui du C final, en écrivant
capac
au li eu de
b apaj; ils ontainsi espagnolisé et identifié deux sons exclu–
sivement b 1T1Ua.
It,
11.
Cette consonne a la meme valeur que le
eh
espagno l Jeque!
es t étl'anger au francais mais non a l'italien, ou il se rencontre
sous la forme de
ce, ci.
Afin d'éviter toutes les confusions
possibles, nous avons adopté un signe nouveau. Ex. Itita,
agneau ;
ltay,
celui-ci.
H,
ñ .
Ce son :est celui de la consonne précédente prononcée en
aspirant.
Ex. :
tlar.ha,ébour
i
!Té.
ft, h,
Ce signe représente un son bea ucoup plus fort que le
précédent; on le produit en collant la langue au palais et
contre les dents et en poussant l'air avec force. Ex .: ftaway,
traire.