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ALPHAB¡,;T
bi'hUA .
se maintiennent paree qu'elles sont fondées sur eles ratsons
el'étymolog·ie consacrées pa t· la traelition et contre lesquelles
sont aujourd'hui impuissants et les principes ele la linguis–
tique et les regles ele la logique -
ces anomali es, dis:je, ne
sont pas el e mise elans la langue péruvienne, laquelle ne fu t
jamais écrite el u temps eles In cas et des lors n'a aucun motif
pou r admettre des usages étymologiques pt•ovenanLdu latin.
Aussi n'avons-nous pas cons'lrvé le
e
qui ne so nn e point
devanl
e
el
i
comme elevant les autres voyelles. el qui ne se
prononce pas ele la méme maniere en espagnol el en frangais.
Le K oiTre ceLavanlage qu'il esl fix e et in variable.
Q, q
Cette consonne se prononce comme la précédente, mais en
aspiranL avec force. Ex.: Quyay,
plaindre.
h ,
fL
Le son de ceLle consonne est exlrernement gutLural; il
:;e forme dans le p'lus p1·ofond ele
la gorge par un efforL
analog·ue
a
celui que l'on fa iL pour se g·a rgariser. Cette indi–
cation qui est parfailement exacLe a élé donnée par un
áuLeur donL le nom nous échappe. Ex. : h ara,
peau.
b , b
Aspi rez avec force le son qui précéde eL vous alll'ez celui
que nous rep1·ésentons par ce signe. Ex. : J;¡¡'flua,
la
Janrrue
du Pérou.
Q,
fj
Ce signe rept•ésenle un son guLlural extrérnement fort que
l'on procluit en comprimant l'intér·ieur du gosiet· eLen l'ou–
\'l'anl ensui te, comme
a
regret, par la force de l'aspiraLion.
Ce son esLsemblab le au bruit el'une vessie qui éclate quand
on y veut introeluire plus d'ai r qu'elle n'en peut contenir.
Bx. :
f;lara,
ehauve.