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J e cro1
tre -natm l d'appliquer l'appellatif
Th e
a feu , lumiere
et ain i j e le dérive du su:mérien
de, di,
feu.
11 37
L
natchez maintenaient un feu perpétuel. «Dans
l'
nceinte de
ce
templ es,
ur la terre, écrit Pi
y
fargall, brulaient étern ellement
trois buche , unie par Jeur pointe
et également séparées les unes
de
autre . Un homme veillait constamment
a
ce qu'ell es ne s'éteig–
nas ent pas, et devait les re pecter au point de ne pas se chauffer
a
leur feu, pa meme quand
il
sentirai t se membre
transi par la
riguew· de l'hiver.
Sur l'autel brCtlaient aus i perpétuellement de
écorce de chene. Alor veillait le feu, non un simpl e bomme, mais
quatre vénérables vieillard
qui se relevaient cha.que huit jour ·,
durant quel temp
ils ne pouvaient abandonner le templ e.
11
y
avait
douze j emle hommes destiné
a
fournir le
écorces de chene.n
1138
Les troi
ti on
proviennent de la valeur symbolique du nombre
trois déja indiqué. En plu
j e rappelle a.u lecteu r ce que j e vi ens
de dire
ur
icd,
oleil et
u -,
trois.
Par Ja meme méthode je justilie ce qui est du sol ou terre poui–
le
ti on. Sol,
ml,
a pu etre urn, par l'équation
d=r
et
iir
se
réfüre préci ément a terre, lieu.
1139
La.douzaine de j eunes hommes
e décompose en 3 X 4, nombre
tou
deux
ymboliquc , le . econd étant celui dé i()'n é auparavant
pour le
ancien .
Feu et oleil
'appelaient par un meme mot,
wah
114
º
en bonn e
consonnance avec
bab, bar,
lumiere, soleil, jour en
uméri en. u
41
Pi
y
'Margall raconte aus i qu e, parmi les natchez, il
y
en avait
qu elques-un , comme magiciens, qui «se rempli
aient la boucbe d'eau
du'rant le
grandes sécheresse , et Ja rejettant comme par un en–
tonnoir troué, aspergeaient l'air et prétendaient de cette fa9on appeler
la
pluien .
11
~
2
Trou se dit en
umérien
uad ,
mot qui
ignifie au si canal
114 3
et qui se li e a celui-ci par l'ea u. D'un autre cóté, trou se dit aussi
buru
et
bur
est ruis eau.
1 H 4
'1
1
oujours le rapport avec l'eau. Enfin,
la forme plus ou moin
arrondi e du trou a sig uifi é, par ce fait, le
vent, la tempete en vertu du doubl e
ens el e
mir.
Le célebre Yoyageur e pagnol Ulloa a
ignalé déja cl epuis le
XVIII siecle les re semblances qui exi tent entre les anciens péru–
viens et le
natchez.
1145
Le
deux, comme on v:ient de le voir,
donn aient
a
leurs souverain
la meme origine héliaque; mais ce qu'on
114 •
Ledrain, p. 39.
1144
Hommel,·
Smnerisclte
etc., no. 125. Ledrain, pp. 51, 52.
1 1 46
Noticias m;iericauas, Jlfadricl
1792, Entretenimiento décimonono.