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335

J e cro1

tre -natm l d'appliquer l'appellatif

Th e

a feu , lumiere

et ain i j e le dérive du su:mérien

de, di,

feu.

11 37

L

natchez maintenaient un feu perpétuel. «Dans

l'

nceinte de

ce

templ es,

ur la terre, écrit Pi

y

fargall, brulaient étern ellement

trois buche , unie par Jeur pointe

et également séparées les unes

de

autre . Un homme veillait constamment

a

ce qu'ell es ne s'éteig–

nas ent pas, et devait les re pecter au point de ne pas se chauffer

a

leur feu, pa meme quand

il

sentirai t se membre

transi par la

riguew· de l'hiver.

Sur l'autel brCtlaient aus i perpétuellement de

écorce de chene. Alor veillait le feu, non un simpl e bomme, mais

quatre vénérables vieillard

qui se relevaient cha.que huit jour ·,

durant quel temp

ils ne pouvaient abandonner le templ e.

11

y

avait

douze j emle hommes destiné

a

fournir le

écorces de chene.n

1138

Les troi

ti on

proviennent de la valeur symbolique du nombre

trois déja indiqué. En plu

j e rappelle a.u lecteu r ce que j e vi ens

de dire

ur

icd,

oleil et

u -,

trois.

Par Ja meme méthode je justilie ce qui est du sol ou terre poui–

le

ti on. Sol,

ml,

a pu etre urn, par l'équation

d=r

et

iir

se

réfüre préci ément a terre, lieu.

1139

La.douzaine de j eunes hommes

e décompose en 3 X 4, nombre

tou

deux

ymboliquc , le . econd étant celui dé i()'n é auparavant

pour le

ancien .

Feu et oleil

'appelaient par un meme mot,

wah

114

º

en bonn e

consonnance avec

bab, bar,

lumiere, soleil, jour en

uméri en. u

41

Pi

y

'Margall raconte aus i qu e, parmi les natchez, il

y

en avait

qu elques-un , comme magiciens, qui «se rempli

aient la boucbe d'eau

du'rant le

grandes sécheresse , et Ja rejettant comme par un en–

tonnoir troué, aspergeaient l'air et prétendaient de cette fa9on appeler

la

pluien .

11

~

2

Trou se dit en

umérien

uad ,

mot qui

ignifie au si canal

114 3

et qui se li e a celui-ci par l'ea u. D'un autre cóté, trou se dit aussi

buru

et

bur

est ruis eau.

1 H 4

'1

1

oujours le rapport avec l'eau. Enfin,

la forme plus ou moin

arrondi e du trou a sig uifi é, par ce fait, le

vent, la tempete en vertu du doubl e

ens el e

mir.

Le célebre Yoyageur e pagnol Ulloa a

ignalé déja cl epuis le

XVIII siecle les re semblances qui exi tent entre les anciens péru–

viens et le

natchez.

1145

Le

deux, comme on v:ient de le voir,

donn aient

a

leurs souverain

la meme origine héliaque; mais ce qu'on

114 •

Ledrain, p. 39.

1144

Hommel,·

Smnerisclte

etc., no. 125. Ledrain, pp. 51, 52.

1 1 46

Noticias m;iericauas, Jlfadricl

1792, Entretenimiento décimonono.