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194

IOANNIS MALDONATI SAPHARENSIS

original, como veremos en el núm:

5597,

en ésta de Lyon comienza una nueva serie

de ediCiones, que debieran recogerse por

tan ofensivas al P. Maldonado, que le po–

nen casi en ridículo á los ojos de los que le

consultan. «Les éditeurs de Pont-a-Mo us–

son (dice el P. Prat en su

Maldonat

et

l' Univers. de Paris)

substituerent générale–

ment au texte de l'éciition de la version

italique dont s'était serví Maldonat, celui

de l'édition de la Vulgate de Rome qui

n'a~

vait paru qu 'apres lui. Toutefois ils s'abs–

tinrent d'une telle substitution lorsqu'elle

detruisait tout rapport entre le texte et

l'i nterprétation . Ainsi, quoique dans l'Or¡li–

son dominicale selon saint Matt hieu, l'édi–

tion de la Vulgate publiée par ordre de

Clément VIII, dise

panem nostrzim super–

substantialem,

au lieu de

panem nostrum

quotidianmn,

les éditeurs de Pont-a-Mous–

son laisserent ce dernier mot pour rnaintenir

l 'explication de Maldotiat, laquelle ne pou–

vait pas s'appliquer au

motsupersubstantza –

lem.

Les éditeurs qui les suivirent n'eurent

pas le meme scrupule: ils maintinrent le mot

supersubstantialem

aveé l'explication que

le P. Maldonat avait donnée du mot

quoti.:.

dianum,

et établirent ainsi entre le texte

et l'interprétation une di scordance que ne

détruissent ¡:;oint quelques mots interpolés,

mai> dont le savant cornmentateur est par–

faitement inn ocent. On pourrait indiquer .

encere plusieurs autres différences entre

l'éd ition de Pont-a-Mousson et celles qui

forent publiées depuis l'an

160 7;

mais il .

' suffit de les avoir . signalées aux

lette ur~ .

O n serai t trop sévere si on attri buai t ces

variantes a la mauvaise foi; nous aimons

mieux croire que les édite urs crurent devoir

adopter un texte que l'Église avouait, et

que Maldonat aurait certainement suivi

s'i l eut p.u connaitre l'édition rorn aine de

la· Vulgate. Seulsment, ils auraient du ajo u–

ter que, dans ce cas, Maldonat aurait mis

son interprétation en harmonie avec son

texte ,

~t

avertir le lecteur lorsque la substi–

tution d'un texte d'une édition

a

celui d ' une

autre détruisait cette harmonie» (pág.

499).

Nos parecen muy atinadas las reflexiones

del P. Prat,

y

no podemos menos de subs–

cri bir á ellas.

5596.-Ioannis Maldonati Sapharen–

sis Societatis Iesv Theologi, Commen–

tarii in Qvatvor Evangelistas. Cvm qva–

tvor Indicibvs : primo locoru11_1 sacrre

Scripturre: secundo, Hebraismorum, et

Hebraicarum, Chaldaicarum, et Syriaca–

rum dictionum:_tertio, errorum, et hre–

resum: quarto, rerum, et sententiarum,

verborumqu.e, tum Grrecorum, tum La–

tinorum. Nvnc demvm accurate revisi,

scholiis illustra::t:i, et mendis quampluri–

mis repurgati. Lvgdvni, Sumptibus Ho–

ratii Cardon, M. DC. XV-En fol.º, de

1.904 cols .; s. 38 hs. p. n. (De que hay

reproducciones.)

Dice el P. Prat: (< L'éditipn de

1615

de

Lyon, reproduite en

162 9

a Paris, en

I

vol.

in-fol. [y varias otras veces], est due au

P. Madur, qui consacrait presque tout son

temps a éditer les. ce uvres de ses

confr~res

d'Espagne. Elle est faite avec un soin que

le typographe n'a pas toujours respecté.

L'éditeur l'a· parsemée de notes philologi–

ques, critiques et historiques, soit pour

appuyer les explications de l'auteur, soit

pour les justifier ou les développer .... De

plus il a renvoyé aux marges les citations

que les éditeurs de Pont-a-Mousson avait

laissées daris le texte; et il y en a ajouté

beaucoup d'autres. 11 donne

la

traduction

latine des textes grecs, et écrit les textes

hébreux, d'abord en caracteres hébra1ques,

puis en caracte:es italiques. Enfin

il

y

a

fait des amé liorations qui auraient pu faire

de son éd ition Ja plus commoc;le s'il avait été

mieux secondé par l'imprimeµr»

(Maldonat

et l' Univer. de Paris,

pág.

498-99,

en nota).

Por lo que hace al editor, <de P. Prat dit

que l'edition de Lyon,

16r5,

est

c~lle

du

P. Madur; elle serait alors posthume.

N'aurait-il pas plutot donné deja celles de

Lyon,

1598,

1601 , 1607 , 1613,

au moin s

celle de

1607,

puisque, d'apres le P. Prat,

toutes le; éditions, jusqu'a cette époq ue,

reproduisent la premiere?», dice S.ommer–

vogel (v,

280).

La verdad es que el P. Ma–

dur murió á 4 de Diciembre de

l 6II,

y

que