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IOANNIS MALDONATI SAPHARENSIS
original, como veremos en el núm:
5597,
en ésta de Lyon comienza una nueva serie
de ediCiones, que debieran recogerse por
tan ofensivas al P. Maldonado, que le po–
nen casi en ridículo á los ojos de los que le
consultan. «Les éditeurs de Pont-a-Mo us–
son (dice el P. Prat en su
Maldonat
et
l' Univers. de Paris)
substituerent générale–
ment au texte de l'éciition de la version
italique dont s'était serví Maldonat, celui
de l'édition de la Vulgate de Rome qui
n'a~
vait paru qu 'apres lui. Toutefois ils s'abs–
tinrent d'une telle substitution lorsqu'elle
detruisait tout rapport entre le texte et
l'i nterprétation . Ainsi, quoique dans l'Or¡li–
son dominicale selon saint Matt hieu, l'édi–
tion de la Vulgate publiée par ordre de
Clément VIII, dise
panem nostrzim super–
substantialem,
au lieu de
panem nostrum
quotidianmn,
les éditeurs de Pont-a-Mous–
son laisserent ce dernier mot pour rnaintenir
l 'explication de Maldotiat, laquelle ne pou–
vait pas s'appliquer au
motsupersubstantza –
lem.
Les éditeurs qui les suivirent n'eurent
pas le meme scrupule: ils maintinrent le mot
supersubstantialem
aveé l'explication que
le P. Maldonat avait donnée du mot
quoti.:.
dianum,
et établirent ainsi entre le texte
et l'interprétation une di scordance que ne
détruissent ¡:;oint quelques mots interpolés,
mai> dont le savant cornmentateur est par–
faitement inn ocent. On pourrait indiquer .
encere plusieurs autres différences entre
l'éd ition de Pont-a-Mousson et celles qui
forent publiées depuis l'an
160 7;
mais il .
' suffit de les avoir . signalées aux
lette ur~ .
O n serai t trop sévere si on attri buai t ces
variantes a la mauvaise foi; nous aimons
mieux croire que les édite urs crurent devoir
adopter un texte que l'Église avouait, et
que Maldonat aurait certainement suivi
s'i l eut p.u connaitre l'édition rorn aine de
la· Vulgate. Seulsment, ils auraient du ajo u–
ter que, dans ce cas, Maldonat aurait mis
son interprétation en harmonie avec son
texte ,
~t
avertir le lecteur lorsque la substi–
tution d'un texte d'une édition
a
celui d ' une
autre détruisait cette harmonie» (pág.
499).
Nos parecen muy atinadas las reflexiones
del P. Prat,
y
no podemos menos de subs–
cri bir á ellas.
5596.-Ioannis Maldonati Sapharen–
sis Societatis Iesv Theologi, Commen–
tarii in Qvatvor Evangelistas. Cvm qva–
tvor Indicibvs : primo locoru11_1 sacrre
Scripturre: secundo, Hebraismorum, et
Hebraicarum, Chaldaicarum, et Syriaca–
rum dictionum:_tertio, errorum, et hre–
resum: quarto, rerum, et sententiarum,
verborumqu.e, tum Grrecorum, tum La–
tinorum. Nvnc demvm accurate revisi,
scholiis illustra::t:i, et mendis quampluri–
mis repurgati. Lvgdvni, Sumptibus Ho–
ratii Cardon, M. DC. XV-En fol.º, de
1.904 cols .; s. 38 hs. p. n. (De que hay
reproducciones.)
Dice el P. Prat: (< L'éditipn de
1615
de
Lyon, reproduite en
162 9
a Paris, en
I
vol.
in-fol. [y varias otras veces], est due au
P. Madur, qui consacrait presque tout son
temps a éditer les. ce uvres de ses
confr~res
d'Espagne. Elle est faite avec un soin que
le typographe n'a pas toujours respecté.
L'éditeur l'a· parsemée de notes philologi–
ques, critiques et historiques, soit pour
appuyer les explications de l'auteur, soit
pour les justifier ou les développer .... De
plus il a renvoyé aux marges les citations
que les éditeurs de Pont-a-Mousson avait
laissées daris le texte; et il y en a ajouté
beaucoup d'autres. 11 donne
la
traduction
latine des textes grecs, et écrit les textes
hébreux, d'abord en caracteres hébra1ques,
puis en caracte:es italiques. Enfin
il
y
a
fait des amé liorations qui auraient pu faire
de son éd ition Ja plus commoc;le s'il avait été
mieux secondé par l'imprimeµr»
(Maldonat
et l' Univer. de Paris,
pág.
498-99,
en nota).
Por lo que hace al editor, <de P. Prat dit
que l'edition de Lyon,
16r5,
est
c~lle
du
P. Madur; elle serait alors posthume.
N'aurait-il pas plutot donné deja celles de
Lyon,
1598,
1601 , 1607 , 1613,
au moin s
celle de
1607,
puisque, d'apres le P. Prat,
toutes le; éditions, jusqu'a cette époq ue,
reproduisent la premiere?», dice S.ommer–
vogel (v,
280).
La verdad es que el P. Ma–
dur murió á 4 de Diciembre de
l 6II,
y
que