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-XLV-

Waranh.a, figure parmi les descendants de l'Inca MAYTA-CAPAC, qui fut

le quatrieme empereur; et l'épithete Apu, qui ne se donne qu'aux plus

grands personnages, prouve évidemment que cet Orlm-Waranh.a devait

occuper un rang tres-élevé dans l'empire.

Nous voyons encore dans l'ouvrage de Sahuaraura, un Orh.u-Waranh.a

.figurer au premier rang parmi les descendants du roi Yahuar-Huaccac,

et nous croyons, par la meme raison que nous avons donnée dans la

note au vers 838, page 64, que le personnage de notre drame n'est pas

autre que cet Orku-Waranh.a ou son fils. Il est vrai que dans

Los Ana–

les del Cuzco,

du nr Meza, c'est Apu-Marutl qui est au premier rang

parmi les descendants du roí Yahuar-Huaccac, et qu'Orh.n-Waranh.a

n'y est pas nommé: mais sur ce point l'autorité de Sahuaraura, écrivain

beaucou¡;¡ plus ancien que l'auteur de

Los Anales,

et qui nomme aussi·

Apu-Maruti, mais seulement au second rang, nous paralt d'autant plus

respectable qu'elle s'accorde mieux avec notre drame.

Les noms étrangers, surtout quand ils sont longs et difficiles

a

pro–

nancer, répugnent

a

la langue frangaise ainsi qu'au caractere de la

nation, c'est pourquoi dans uotre version, nous avons préféré au nom

quechua Orl\u-Waranh.a, celui de CHEF-MONTAGNARD, qui n'en est que

l'exacte traduction.

HANCO-HUAILLO. - Hanqu-Wayllu.

· Ce nom n'est pas moins connu dans l'histoire du Pérou. Dans les reu–

vres de Garcilaso de la Vega, nous voyons le nom de HANCO-HUAILLO

figurer comme celui d'une grande province appartenant

a

la nation des

Chancas et qui avait été conquise par l'INCA·RoccA. Le méme auteur nous

présente comme étant le grand chef de la nation des Chancas, du temps

de l'IxcA VIRACOCHA, un certain HANco-Hu,uLLO, ainsi appelé sans doute,

paree qu]. était de la province de ce nom. Apres s'etre révolté contre

l'empereur du Cuzco,

il

livra la fameuse bataille de Yawar-Pampa (le

champ du sang) ou

il

fut fait prisonnier. Ayant obtenu, non-seulement

sa grace, mais enc01·e sa liberté et son maintien

a

la tete du gouverne–

ment des Chancas, pris de désespoir,

il

s'enfuit. dans les montagnes,

paree que son caractere hautain ne pouvait se plier

a

la domination des

Incas.,Dans

Los Anales del Cuzco

rlu Dr Mesa (Tome I•r, Page 38) cet