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1040.
Ima kururta
'?
Quet peloton
?
Que! écheveau?
1099. hasakumm y 'haykuna.
Certes, ces gens-la se getent.
Lo in du Soleil, son coour se glace.
Nott·c
tt·aduction en face du textc n'cst pas arbitraire; elle ne fait que développer
la pensée de i'auteur. Le Soleil étant le Dieu des Incas, i'astrologue, pom· exprimer
l'état de gens qui vivent éloignés de sa loi, dit r¡u'ils sont gclés. Dans notre traduc–
tion, nous avons mis
son crew·
ct non
lew· creu;·,
paree que le collectif
notre ennemi,
auquel le pronom possessif se rapporte, exige le singulier en fran9ais.
1100.
Itaytan knnan watupuylu.
Cela maintenant je prédis pow·
]
toi.
Te! est !'augure.
1141.
l\IayfuJmantan urmamunlo, -
1142.
Pitaj kanlu hika kir1.
D'oz't est-ce que tu es tombé,
Qui es-tu si blessé?
120G. l\Iayfujpitaj payta harlmn
Q¡'r,
pcut-on la clétenir
Pou¡·r¡u'cllepuissem'appcwaití·e?
De pareilles blessnres vrovien–
nent-elles d'une chute terrible?
l207. Ñoh.aman rif¡urmanpaJ
1
Comment est-el!e si bien cachée
queje ne puisse la découvrir?
1234. Ayata'fm pakarh.anlu?
Est-cc une mode que tu as ua-
J
Cet enclroit ue renferme qu'nn
cluJe
iui?
caclavre.
L'cmploi de la
2•'
pcrsonne est ici un idiotisme particulier au quechua. Le sens·
n'cst pas que i'action de
cache;·
ait été fa'ic pat· la pct·sonne ilt¡ni l:t parole est adt·es–
séc, n1ais
la phrase
équivaut
ü:
Est~ce
·une
7iWi'tc r¡u'on
a cachde ici!
Le d1·amc
<l'Ollanta·i nous pt•ésentc plusicm·s antt·cs cxemplcs de cettc toumurc qui nc manque
pas d'élégance. Ainsi. au vet·s 1171, que nous avons tt·aduit: "ll a ordonné de me
traite!' ainsi
>>,
le quechua dit littér:llemcnt:
Fais cela, u;·donne cela,
impératif qui
ne pomTait étrc rcnclu tlans la mémc forme s:ms absurclité, puisquc l'action du ve!'llC
cst faite llni' une tt·oisiémc personnc. c'cst-ii-dit·c par le roi, <lont <Eil-rlc-PictTc parle .
á
Ollanta'i. Au vcrs
ll55,
le quechua clit littél'alcmcnt:
Appoi'te des Létements neu(s,
ce
<¡ni, sclon le génic de ccttc langue, nc vcut pas dirc r¡n'OllantaY s'aclrcssait
a
une
pcrsonnc cléterminéc: la lH'cnvc en cst que dans le dialogue, il n'y a d'autre interlo–
rntcm· qn'lEil-cle-Picrrc aur¡uel cct ordt·c ne s'adrcssait éYidcmmcnt pas. Notrc traduc-