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Nada de todo esto dió sospechas a

ÜLLANTAY, tan era lo confianza que tenia

en su oculto enemigo. Al fin el dia de las

bodas le hizo presente al rey que era pre–

ciso tomar todas las precauciones debidas

para evitar cualquiera sorpresa de un ene–

migo astuto como el Inca del Ccoscco, y

que aunque no babia un motivo positivo

de recelo, con todo, le parecia conveniente

que en los dias de la solemnidad se conser–

vase la mitad de la fuerza militar sobre las

armas cubriendo puestos y que la otra dis–

frutase de las diversiones y placeres, lle–

vando entre sí esta alternativa; y que por su

parte vigilaria con esmero en la seguridad

y buen órden de la plaza, con cuya satisfac–

cion pedria S. M. descuidarse y entregarse

á

la complacencia.

Todo lo dió ÜLLANTAY por muy bien

acordado, y cuando creia hallarse disfru–

tando de los placeres más halagüeños del

festin recibe la noticia de la aproximacion

del ejrécito del Inca por la parte de Lares y

que se desplegaban sobre el pueblo los

batallones enemigos con el mayor órden.

Todo se convirtió en confusion y alarido.

Ocurre ÜLLANTAY en su conflicto a Rmn–

ñAHUI que verdaderamente era un Argos

en atender y sostener todos las puntos del

ataque. La vista de su actividad y rápidas

providencias aumentaban por instantes

el

agradeciemento de aquel infeliz.

Se sostenia la plaza con el mayor vigor

y

el

ejército del Ccoscco casi pcrdia la es–

peranza de tomarla. El Inca recorre en

persona su línea, les habla

á

los Sinchis con

energía recordándoles su acredidado honor

y

fama.

Rien de tout cela ne donna de

soup~ons

ú

ÜLLANTAI, tant était grande la confiance

qu'il avait en son ennemi secret. Enfin le

jour des noces, celui-ci fit observer au roi

qu'il était

a

propos de prendre toutes les

précautions nécessaires pour éviter toute

surprise de la part d'un ennemi aussi rusé

que !'Inca du Cuzco, et que, bien qu'il n'y

eút aucun motif de craindre quelque chose,

il lui paraissait pourtant convenable que

pendant les fétes, la moitié des troupes de–

meurat sous les armes, pour garder les

postes militaires, tandis que l'autre moitié

se livrerait aux divertissements et aux plai–

sirs, et qu'elles alternassent entre elles; que

pour lui, il veillerait avec soin

a

la súreté

ct au bon ordre de la place; et qu'avec

cette assurance Sa Majesté pourrait se dé–

charger de ce soin et se livrer au plaisir.

ÜLLANTAI convint que tout cela était

bien combiné, et quand il croyait jouir des

plaisirs les plus attrayants du festin, il

re~ut

la nouvelle que l'armée de !'Inca s'appro–

chait du cóté de Lares, et que les bataillons

ennemis se déployaient sur la ville dans le

plus grand ordre. Tout alors se changea en

confusion et en cris d'alarme. ÜLLANTAi,

dans sa situation critique, accourut vers

CE!L-DE-PIERRE qui était réellement un

Argus pour surveiller et soutcnir tous les

points de l'attaque. La vue de son activité

ct de ses rapides dispositions augmentait

á

chaque instan! la reconnaissance de ce

malheureux.

La place se défendait avec

la

plus grande

vigueur ct l'armée du Cuzco avait presque

perdu

l'espé~ance

de la prendre. L'Inca

parcourt ses lignes en pcrsonne, parle avec

énergie aux Sinchis, en leur rappelant

lcur gloire et leur renommée si bien éta–

blie.

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