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Uno qoñm flayta piflan
Itaym1 ñohapajha sip1y.
Inka Yupank1.
1475Hanqu-Wayllo, ñiway, ñiway:
Imaraykon flinkarhankt
Ollantaywan! Paskariway.
Manaflo Inka yayaypas
hanta yupayflarhasunk1
1
1480 Manaflo han tar1rhank1
Paymanta ima ha,vkatapas
~
Sim1ykm munaynm karhan.
Aswan mañaj, aswantajml
Mañashaykita huntajml,
1485 Imatan hanpaj pakarhan
1
Rimarlyflls, awhakuna;
Ollantay! Orho-Waranka!
Ollantay.
Ama tapowayflu, yaya;
Huflaykon tukuyp1
P.OJ'hm.
L'eau bouillante les détruit; et
moi aussi,pauvre puceron, comme
elles, je dois périr.
LE
Rol
YOUPANQUI.
Dis-moi, Hanco-Huaillo, dis-moi:
Pourquoi t'es-tu donné
a
cet Ollan–
tai
1
Explique-toi.
Le roi mon pere ne t'avait-il pas
comblé d'honneurs
1
Est-ce qu'il ne t'a pas donné tout
ce que tu as pu désirer
1
Un mot de ta bouche le décida{t
a
tout.
Plus tu demandais, plus il rem–
plissait tes désirs.
A·t-iljamais eu pour toi des secrets
Y
Parlez done, vous autres rebelle s;
Ollantai! ettoi, Chef-Montagnard!
ÜLLANTAi.
Mon pere, ne nous questionne pas;
Nos crimes débordent sur nous.
beaucoup a désirer. Dans la nótre, nous ne faisons que développer la pensée de Picd·
Léger, qui est mot-a-mot:
Itay
yunkapm
anfla
pikm;
Dans
la vallée
il
y
a beaucoup
de puces ;
\
Raym1
runata
kiriflan :
C'est pourcela quel'homme est tourmenté:
Uno qoñm flayta piflan
L'eau bouillante
les
détruit;
Itaym1 ñohapajha sip1y
C'estpour cela
que moi je dois mouril'.
Dépouillée de sa forme poétique, l'idée se réduit
a
ce syllogisme: e Les puces toUI"·
mentant l'homme daris la vallée, sont détruites par l'eau bouillante: or je suis une
puce; done je dois périr comme
elles~.