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Salla.

SALLIA.

Ay Ima-SumaJ, ay Ima-SumaJ!

Pakanmantms uyaykita

Ah! ma Bella, ma Bella !

Ces murs seront-ils assez cruels

pour cacher ton exquise beauté?

Ima p1rka

sapnykita~

Kayl\a amaro ! Kayka puma

!

.Quel serpent ! Quelle lionne !

dnnsle mien, ce dernier mot soit écrit avec le double

tt.

Qunut au sens qu'il n ici,

il

n'y a pas de doute. Voici le mot-A-mot :

Sutinta,

ñmk1,

sutinta.

Clairemeut

dis-lui,

clairement:

Kanm1

kay p1rkakunap1

llyo.

dans

ces murs

Tukny

pakajka

qarap1,

Tout

pour cacher

la nudité.

'l'ukny

millpnJ

sutmtinta.

Tout ce qui dévore la lumiere.

Dlivorer la lumi8r6

est une e:s:pression métaphorique usitée en quechua pout•

obscu?'·

cir, voile1· une chos6 claire.

Tschudi emploie diiférents

t

pour le mot

sut1,

qui revient

deux fois dans ce passage de son 2• texte, bien qu'ille traduise cbaque fois de la méme

manillre (par

nom),

ce qui est ine:s:plicable. Daus son

Jor

texte, la lec;on

pacacc acca–

l'api

l'l ait mal divisée, le det·niet·

a

du pt·emier mot ayant été, pat• une eneur de

cupiste ou de typogt·aphe, accolé au second mot. La divittion cort-ccte, syllabe pat• syl–

lnbe, est pa-cnc-cn cca-ra·pi, ce qui est la lec;on de notre texte, écrite conformément

a

notre system.e phonétique.