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-76-

Ña wah'ha kashanta horkuspa,

Ña warmanmanta harhuspa,

Jtay yuyayta, hina ñm1;

1015

u

Mana ahlla kank1 'hayha

Millay llakm hat1sunlu

Pasñan winaypaj tukunlu,

1017

bis Ñohaykupajtajhuhlayha!,

Mama-haha.

Imapaj'ha pay yuyakun,

Usun mana yayayuj,

1020

Huh herq1 mana mamayuj?

Hahay puka taparakun !

Sutinta ñmk1, sutinta:

Kanm1 kay p1rhakunap1

Tukuy pakajha qarap1,

1025

Tnlmy millpuj sutmtinta.

(LOjSill.)

ments, et la faisant rougir de sa

pauvreté, lui rappelant qu'elle a été

délaisséedés sonjeuneage,je luidis:

"Si tu refuses d'etre Vierge d'É-–

lite, l'adversité te poursuivra; tu

deviendras

a

jamais une malheu–

reuse, et pour nous une tille mau–

dite."

LA MERE ROCHE.

Que pense-t-elle devenir,

Misérableenfant au péreinconnu,

Orpheline, qui n'a plus de mere?

Quel étrange papillon rouge!

Parle-luí clairement, tt·és-claire-

ment: dis-lui que ces murs sombres

offrent un asile

a

la nudité, et que

la

lumiP.re

ne la trahit jamais.

(Elle sort.)

vantes du Soleil, étaíent d'une grande magnificence, et cette círconstance étant géné–

ralement connue de tous les spectateurs, Sallia (dans le texte quechua) n'avaít pas

besoin de la leur t•appeler. Inutile de discutet• les différences qui existent chez

les autres traducteut·s dans l'interprétation de ce passage. Ils n'ont mame pas remar–

qué que les verbPs horhuy et·harhuy sont au gérondif,

spa

étant la seule désinence

<lu participe présent, pour tous les verbes sans exception. Ils n'ont pas compris non

plus la valevr du mot ña répété. et c'est pour cela peut-étre r¡ue Markham, et Tschudi

dans sa

2••

Ed ., l'ont omis au vers

1012.

10li

bis.

Ce vers n'existe que dans notre texte. Dans celui de Markham.

il

y a une

variante que nous ne comprenons pas, et r¡ui en occnpe la place. Nous conservons

intacte notre le¡;on, qui complete le second de ces deux quatrains <lits par Sallia, ct

·c¡ui, quant au sens, est tout-a-fait col't'ectc.

1019. La variante de Tschudi, USUSI au lieu d'llSUl'l, n'est pas motivée, ce dernier

motétant trés-commun au Cuzco et plus conforme

~ucontexte.

Usun est un adjectifqui

n'a pas d'équivalent en ft•an¡;ais, et qui exprime un sentiment de pitié melé de mépris.

On pourrai t le rendre ici jusqu'á un certain point par

miséi'able paum·ette, malheu·

reuse en(ant.

11 est curieux de remarquer que Marltham ayant dans son texte la le¡;on

correcte, la traduit par

filie.

Tschudi !'a traduit de meme, mais il a été plus logique.

cat· il a mo<lifié le texte quechua. Dans sa

Kechua Sp1·ache

meme, cet auteur n'a pas

omis le mot usur1, qu'il a inexacteruent rendu par

malade

:

car, quoique ce qualifi–

catif puisse s'appliquer a uu malade,

il

n'est pas synomyme de

malade.

1022-1025. Comme nous l'avons dit a la note sur les vers 603-606, suti,

nom,

a été

confondu par Tschudi aver sut1,

clm·té, éclat,

quoique dans son premier texte, comme