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hanm1, Yayay, howarh.ank1
. Ettoi, mon pllre, tu m'as donné
hor1
D'ot'
hor1
D'or
hampita,
le champi,
iiUkuta.
le panache.
h.anta.JIDI
et toi-méme
Im.apaJrnl
Pourquoi
Quant
a
toi, mon pere, tu as
armé mon bras du
champi
d'or, et
placé sur ma tete le panache d'or.
Pourquoi m'as-tu tiré de mon
Runamanta
horh.uwarh.ank1~
obscure condition
~
D'hommeducommun m'as-tu tirét
490 hanpan kay h.or1 mah.ana
A toi est cette d'Ol'
massue
Ma personne et ces armes pré-
hanpaJtaJrnl ima kash.aypas. cieuses sont encore
a
toi.
Etidoiestmllme toutceque je suis.
Kallpaypas flaninm1 flaypas
Tout mon etre est voué
a
ton
De ma force la valeur dans cecas
Tukuytan T:layp1 masf¡ana.
service.
Toutentillre
h).
ilfautchercher(l).
Ñan
aputa horlmwankl
11 est vrai que tu m'as placé
a
Déjil lesuprOmechef tu m'as élevé
495 Ant1-suyu
waminh.ata
In.
tete de la province des Andes,
Et
d'Antisuyo
le général
Rish.a flunka waranh.ata
en faisant de moi le chef de cin-
Cinq fois
dcr
mille
Runaykita yupawank1 ;
quante mille guerriers ;
Tes sujets tu m'as compté;
Hinantm Anti h.atiwan
En
masso les Andes me suivent
hanta yanakush.allaypi,
Toi
en servant toujours
Mais les Andes, leurs guerr iers,
leurs chefs et moi-meme, je les
remets humblement
a
tes pieds
Notre traduction en face du texte rend exactement la pensée du poete, en la dépouil–
lant de cette forme hachée qni, d'un tres-bel effet en quechua, parattrait lourde en
fran~s.
(1)
ltaypl,
ld,
dans la circonstance oll se tronve Ollantaí, Yeut dire aux pieds de
Paehaeoutic, ce qu'il indique par le geste. La construction logique étant
e
Dans ce
cas,
il
faut ehereher
la
la valenr tout entiere de ma force,-,. notre traduction, • Tout mon
étre
est voué
a
ton service ., répond ala
pensée
de l'auteur, bien mieux que le mot–
il·mot.