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- .cxxvm-

lturarh.am

· Yunkantinta

J'ai placé

et tous les Yuncas

Yanaykipaj ' was1ykiman.

Comme tes esclaves

a

ta maison.

Itanh.akunata kanaspa

Les Cllancas

en brO.lant

475 Ra12rankutan

kufmr.h.am

;

Leurs ailes

j'ai coupé

(1);

Ñoh.ataj

kururarh.am

Moi-meme j'ai fait rouler parterre

Wanka-'Yillkata tastaspa.

Huanca-Huilca

en abattant.

Maypm mana

sayarirh.an

Quand est-ceque non pas s'estmis debout

Ollantay ñawpas-ñawpajta?

Ollanta'i en avant tres en avant

480 Ño.h.a

ray~n

tukny llajta

A moi

gril.ce

tous les peuples

ltak1ykiman

hamnrirh.an,

A tes pieds

ont été attirés

ÑaraJ llamputa llullaspa,

Tantót la tendresse en montant

Ñaraj J2iña h..aparispa,

TantOt la colére en criant

Ñaraj yawarta hihaspa,

TantOt le sang en versant

485 ÑaraJ wañuyta

tarispa.

Tantót la mort en fa isaut trouvcr(2)

Et une foule de Yuncas devenus

les esclaves de ton palais.

J'ai porté !'incendie chez les

Chancas, et leur ai coupé les ailes,

Mon bras a subjugué meme le

puissant Huanca-Huillca.

Dans toutes les batailles, je mar-

chais

a

l'avant-garde.

C'est ainsi que tantot par ruse,

tantót par colare, versant le sang,

et immolant tout, je t'ai rendu

maitre absolu de tous.

(1)

En quechua,· on dit

coupeí· les ailes

pour

réduire quelqu'un

d

l'impuúsance,

et l'on reconnalt encore mieux le cachet indien dans cette métaphore, quand on

connait l'habitude qu'ont les inili génes de se servir du feu pour couper les cl.toses

allongées, comme le

ti!,

le bois, etc.

(' ) La construction logique de ce passage depuis le vers 480 serait :

t>

Tantdt en

mentant la tendresse, tantót en criant la colére, tantót en versant le sang,

tant.Ot

en

faisant trouver la mort. gráce

il.

moi, tous les peuples ont

été

attirés

A

tes

píeds. "

On

voit par lA qu'en quechua la

tendruse

peut-élre mentie, et la

colére

críée, en

sorte que ces substantüs sont ici le complément direct des verbes

m.mtir

et

crier.