CXXVII-
hanta hatispan kallpaypas
:roi en suivant
(1)
mes forces
En t'imitant, mes forces sont
Waranhaman. kutxpurhan,
devenues mille fois plus grandes,
Comme milla
sont devenues
460 Humpxypas hanpm sururhan
Et souvent
a
ton service, mon
Ma sueur
sur toi est versée
han raykntajml maypipas;
GrAce
il.
toi
par tout
(2).
P.urnm awhapas karham, .
C1•uel
ennemi
j'ai été
'l'ukny hawaj, tukny tajtll.J,
tout
voyeu1·
tout abatteur
Mantlarñinm1 llipx IlajtOj,
Terreur
de tout lo pouple
465 Antx T1awpm sxharkam.
Des Antis au milieu j'ni monté.
Imapm manapos IloJilajhn
Olleskeque n'a pas
coulé
Awhoykikunoj yawarñm
1
De tes enncmis
leur sang
f
Pipa.Jmr mana hawarñm
Pour qul PW!
une corde
Ollantaypa sutm kajfm Y
D'Ollnntal le nom a été
r
(S)
470 :'iohnn hanpa f1akxykiman
Et moi de toi
il.
tes pieds
front s'est baigné de sueur;
Ennemi acharné de tes propres
ennemis, partoutje les ai cherchés,
combattus, anéantis.
Je suis redoutable
a
tous, quand
je me trouve au milieu de mes
braves Antis.
Est-il un lieu oilleur sang n'ait
coulé
a
fiots
1
Mon nom seulles étranglecomme
une corde au cou.
J'ai trainé
a
tes pieds le Haut-
Hanan-suyn
Le Haut-Pays
llipmtinta
Pays tout entier
et tous ses gens
(1)
hatry,
sui1wc,
équivaut ici
ll.
imiter.
(1)
En quechua,
wrstrr sa
.rwmr sur qtUllqu'un
est une expressiou qai éqnivaut A
se
donlllll'
bllaucoup
de
piiÍJIIJS
et dtr fatigues datiS
l'intér~t
de
quelqu'un.
Maypipas,
partout,
ndverbe de lieu, s'emploie aussi comme adverbe de temps, dans lo sens de
sou~t'lll,
d
cllaquc instant.
('} Sana inveraion, cette cul'ieuse métnphoro équivnudrait
il :
~
Pout· qui le nom
d'Ollantai n's-t-il pa.s été une col.'de
111
Notl'e tl'nduction rend bien micll% l'idée du
poéte.