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- CXXVI-

pureté, j'y ai rétabli la legon de ce texte, toutes les fois que les

corrections de Don Pedro Zegarra ne me paraissaient pas indispen–

sables. Mes commentaires au bas des pages ont principalement pour

but d'expliquer ces variantes. C'est par la meme raison que, met–

tant de cóté toute vanité d'auteur,j'ai adopté le numérotage de Tschudi,

malgré les quelques vers en plus de mon texte, queje mets entre paren..

thése ou queje désigne par un numéro répété avec l'indication

bis.

Par

hl, la comparaison entre les deux textes de Tschudi, celui de Markham ·

et le míen, laquelle autrement eüt été tres-difficile, n'offrira aucun

embarras. Je crois que la copie de Don Pedro Zegarra est du nombre

de celles qui ont eu pour base le manuscrit de Santo Domingo :

car elle ne contient pas les additions que nous avons repoussées dans

le texte de Justiniani. Il est vrai qu'on y trouve deux ou trois vers

qui, étant dans le texte de Markham, ne se trouvent pas dans celui de

Tschudi, mais

il

est a Sl!pposer que ces vers ont pu etre omis dans la

copie du manuscrit de Santo Domingo faite pour Rugendas, ou que

Zegarra les aurait ajoutés d'apres d'autres copies.

MA TRADUCTION.

Envoyant les nombreuses méprises ousonttombés tous les traducteurs,

et dont quelques-unes sont vraiment impardonnables, j'eus l'idée de pu–

blier tout le drame avec le mot-a-mot sous le texte et la traduction en re–

gard, en y

joign~nt

des notes pour expliquer quelques passages difficiles

de la traduction interlinéaire, ainsi que quelques accidents grammati–

caux de la langue. J'ai cru devoir donner ici un échantillon de ce trav;;Lil,

en c)loisissant pour cela un des plus beaux morceaux du drame, le dia–

logue dans lequel

ÜLLANTA.i

demande au roi la main de sa filie (p. 35) :

Ya'hankiñan bapaj Inka

Tu sais déjil illustre roí

455 Warmamantan yanarhaykr

Des monjeune

ft.ge

· je t'ai serví

hantan wiñay bawarhayk1

Toi toujours je t'ai regardé

Illustre roi, tu sais que des mon

jeune ftge, je me suis attaché a toi,

te regardant toujours comme mon

Rurarhayki kay

(f)

waminha. maitre.

Je t'ai fait

ce

chefoumaitre.

(1)

Dans ce

cas,

l'adjectif démonstratif

kay,

ce,

équivaut en quechua

il

l'adjectif

possessif

mon.