CHAPITRE IV.- DÉCOl1VERTE DE L'UQf¡l ME, lITe.
ti
Si nous
n~
nons tromp()ns,
FiammeUa
est un p endaot
fémmin
a
la
ViJú¡
nuova
de
Dante,
ou du moills
cUe
a élé
insplrée par cet oUVl'age.
Les poeles antiques,
SIUtout
les poetes élégia{Jueset le
qU<J tri~me
tivre de "Éuéide, n'ont pas étésans inthlcnce
c
sur les llaliens de eeHe époqllc ct
SUl'
ceu"! des tlgcs sui–
vants, w1a va sans dire ; mais c'est surtout en eux-mémes
qu'ifs trouvent la SQu,"ce de 1'émotion, Si on
~es
eompare
sous ce rapport
il
leurs conlempofains étrangcrs,
{lD
reconnaitra qu'ils oot les prcmiers exprimé d'nue maniere
complete le seulim'ent IDoderne en générat. II s'agH id
de savoir, non pas si des hommes distingné d'autres
nations n'ont pas connu des émotions aussi pro Fonde •
au si poétiques, mais qui a le premier pr{}uvé par des
faits qu'n avait la sérieuse el pleine eonuaissanee des
mouvements de l'Ame.
Milis pourfluoi les Italiens de la Reuaissanee sout-ils
restés médiocres dans la lragédie? Cbez. en"! on pouvait
représenter sous mille formes la fortune, I'espril, le
caraclerc, la passion grandissant, lutlant, suceombant
tour
il
tour. En d'aut res termes, potlrquoi l'Italie
D'a–
t -eHe pas produit de ShakespeareY - Car les Italien.s
étaieDl
bien capab le de porter leur seene
a
la hauleUt' de
eelle d s peuples du Nord¡ d'ailleurs ils ne pouvaient pas
concourir avec le théALre espagnol, paree qu'it
De
con–
naissaient pas le fanatisme reli gieux, qu'ils n'admettaient
le point d'houneul" abstrait
queprofOl'ma,
el qu'i1s étaiem
I
Le célebre Léonard Arétin, en sa gualité de chef de rhuma –
Disme au commencement du quinzieme
si~cle ,
estime
ehe
9fi
antiehi
Greei d'uutanitil
~
di
gentileua di
euore
abbino
llD(\llZQlo
di gra..
lunga
i
lIoJ/ri l/alíani,
mais
iI
le
d.itau début d'une nouvelle qut
raconte I'bisloire langoureuse du prince Anliocbus matade el de
sa belle-mere Stratonice, et qui, par conséquent, renferm e une
preuve équivoque et, de plus,
~
moitié asiatique, (Impr imé entro
autres (;omme appendice des
Ctn/o NovelJe
4111Ích,
)