CDAPITRB IV. - DÉCOUVERTB DB
L'1l01UIUE,
ETC, 46
1570, ..
on a souvent repré enlé jadi ', oulrc le comé–
Jies, des tragédies de poetes anciens el de poiHes
moderne , el cela avec une pompe extraordinaire.
L'éclat de la mise en scene
(apparatí)
atlirait de lous
les cótés des flots de spectaleurs. 11 n'y a plus aujourd'hui
que des fetes privées qui se célebrent eutre quatre murs,
el depuis quelque temps s'e t répandu lout La lurelle–
ment I'usage de passer le jours de carnaval
tl
jouer de
l'omédies et de se Iivrer
tl
d'autres amusemenl agréa–
bIes et honnetes.• Ce qui veut dil.'e que le luxe eXlérieur
a contribué
tl
luer la lragédie,
Les quelques essais de ces poetes tragiques moderne •
parmi lesquels la
Sophonisoe
du Tri sin fut le plu céle–
bre
(1515),
sont du domaine de l'hisloire littérail'e, On
peul en dire aulant de la haute comédie, de celIe qui e 1
imitée de Plaule et de Térence. Méme un Ari te ne pou-
ail rien faire de remarquable dans ce gen re. Par conlre,
la comédie popula ire en prose, telle que I'entendirent
Machia el, Bibiena, Arélin, aurait bien pu avoir de
l'avenir, si le fond qu'elle exploitait n'avait pas élé la
cause ,falale de sa ruine. En effet, ou bien elle ét.!iL
obscene, ou bien elle s'atlaquait
tl
des clas es de la
sociél
i
quí,
tl
partir de
1540
environ, refu erent de se
laisser aínsi bafouer publiquement. Si dans la
SOpllO–
nisoe
la peinlure des caractere avait dO s'effacer
devant une déclamalion pompeuse, par conlre dans la
basse comédie eHe n'avaít élé que trop libre el trop
llANO I TE'IPI DEL CA.n OVHE IN COMEDI E E IN ALTnl PIU LETI E 80:'<0-,
RATI DILIlTTI. - B.
cban¡;e
parelltl
en
parea,
ce qui n'esl pas néces–
saire : les par enls qui fi¡;urenl au nombre des acleurs sont opposés
aux étraD¡;erSd'autrefois. Le passa¡;e imprimé en ¡;ros caracteres
signifie peut-étre : puisque depu is quelqlles années la police de la
ville a élé réfol'mée (apres la paix avec les Turcs, 1573).
(ROMA. IN,
Storia di Vell"
IV, 341.)
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