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CHAPlTRE IV. - DÉCOUVERTE DE.

L'U OMMB,

ETC.

41

{frec et d'esclavon, Une

commedia dell'aTte

comphéte ou

a

~eu

pres étaiL celle d'Angelo Beolc.o, surnommé

il

Ruzzan[e

(1502-15-42),

quí, en méme tcmps p-oete, el

acteur, se fit un nom iUustre entre tons. Comme poete"

on le

pla~ait

sur la méme ligne que Plante j comme

acteur, on l'égafait

a

Roscius. 11 s'adjoignH plusieurs

amis

qu'il

faisait figurer dans ses pieces comme paysans

padooans sous les noms de : Menaro, Vezzo, Billoraj U

étudiait le dialecte

~u'iI

faisait parLer a ses personnages,

quand

iI

passait l'éLé daos la vHla de

SOD

protecteur

Luigi Comaro (Aloy. ius Cornelius), aCode ico

1,

Peu

a

peu l'on vit surgil' toos ces types Locaux: qui se soat en

parlie conservés et ont encore aujourd'hui le p,rivilége

de faire rire I'Halie : Pantaloll!, le docteur, BI'ighella,

Polichinelle, Arlequin, ete. Presquc tous remontent

bien plus haut que le seizieme sieclej

pellt-~Ire

meme

ont-i1s quelque rapport avec les

~asques

qui figtlFaient

dans les farces de la 'Rorne antiquc j en tou.t cas le sei–

zierne siecle est le premier qui en ait réoni plusicurs

dans une seule piece.

De

nos jours, eela De se fait plus

guer.e, mais du motos chaque grande viUe reste fidele

a

ses masques locaux : Naples a conservé son Polichi–

neJle, Florence son

StenterelL~,

Milan son

Menekin~

qui est parfois si désopilan

ti.

1 SCÁnDEONIUS,

De.

IIrb. Pala". antiq.,

daos

GRAEVIUS,

Thes.,

IV,

111,

col. 288

ss.

C'est aussi uo

passaue

impor tant pour les

ou vraGe~

écrits dan! les différenns rualectes.

L'un

de~

passages qui oous on'.

servi est ai nsi

COO<;11 •

Huic ad recitandas coma¡dias socii ,unici el gre-

. ga/e.

el

Q1muli fuere nobiles juvenes PataDini, Marcus AUI'eliul Alvarolm

quem

'"

c01lllEdii.

M'

Menalun appeililabal el Hieron!f171m Zallelll.

qu~

l'euam el Castegnola quem Billoram vocilabal el atii quidam qui sermone",

agrestium imilando pra¡ celen', callebanl.

Je

le cite parce que

r.'~t

ei¡

w'appuyaot sur lui que j'ai cban&é le

L~[e.

J

Ce dcrnier

existe

des

le quinzii\rne-

siécle

au

mo,lns;,

e'est ce

qu'il

est perrois

de conclure du.

Diari&

Fe,.rare'f.

qui dit,

a

proPQ$

du , fé vrier 1501, que

i/

d11C(t He/'cole [ ece

IIna[e,'a

di Afelilecl&ilUJ;