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42 LA DÉCOOVl:RTR DO MONDE

RT

DE

L'HOMMI.

dont je parle aurait pu ameuer d'lJeoreux chaDgemenl.s.

Bientót apres

1620

te triQmpbe de la lan6·ue maternelle

daos la tragédte et la comédie n'étaH-il pas

peu

a

peu

décidé, au gTand déplaisir des

humaoi~tes

I?

De

ce CÓlé,

la nalion la plus avancée de l'Ellrope o'amait plus

,'en–

contré d'obstacle s'H s'était agi de faire du drame, pi'is

dans le sens le plus élevé du mot, l'image

idéaJi~e

de la

vie humaine1'C'est l'inquisilion, ce sont les Espagnols qui

ont inLimidé le génie italien et qüi ont rendu impossible

la représentation dralDauque des conflit:s les plus vrais

et les plus grands, surlout sous

~a

forme de souvenirs

natÍtmaux. Un autre fléau, c'étai ent ces facheu! ioler–

medes dont nous avons paJ'lé et que nou ' allons examinel

de plus preso

Lors de la eélébralion du mariage du prinee Alphonse

de FerrarV avee Lucrece Borgia, le due

Hercu.le

en

per onne montra aux invités les cent dix costumes qui

devaient servil'

a

la

représenLaUon de cinq pieces de

Plaute, afio de leur faire voir qu'aucun De tigureraH deux

fois

l.

Mais qu'était ce luxe de Laffetas et de camelot

a

cóté de celoi qu'on déployait dans les ballets et daos les

pantomimes qu'on exécutait A tilre d'enu"actes des

pieees de Plaute?

A

cóté de ces diverlissements, Plaute

devait paraitre m(}fteUement ennuyeul

a

une dame

jeune et vive corome Isabelle de Gonzague; pendanJ: le

4rame, chaeun soupirait apres les entr'actes : rien de

plus naturel, si 1'on considere l'éclat el la v.1riélé de

I

Paul

JOVIUS.

Dialog.

ae

"in,

li/. ¡l/

u.rr

.,

daDS

TIRiBOSCBl,

t.

Vil,

TI. - LíA.

Gre¡J. GTRALDUS,

De

poeliHloltri lemp.

, IlsabelIe de Gonza¡Jue

1I

son

mari, 3

févr.

1502,

¡¡rch••

fM'.,

Append.,

n,

'P.

306

ss.

Comp.

dans

GRI!GOI\OVIUS,

L"ereee

lJorgia,

8' éd.,

t.

1,

p.

255-266.

Dans les mysteres franIJais, les

acteurs

eux-mémes

défilaient avant

le spectacle;

c'est

ce

qU'oD

~ppelai'

.1a

monlre ""