U LA nÉCOUVR RTE DU JltONl)E ET DE
L'f10UM
l.
peoples avaient possédé une forme conventionnelle de
eette
e~pece,
D0tJS
s~rions
peut-étre plus
au courallt
de
~eur
vie
morale,
oous
aurioDs
peut-étre aussi une s¿rie
de lableaux de
siluations
cXlérieures el
inlérieures,
nous
relrouverions
l'imagc fidele de leuFs
senlimenls
et
de leurs passions,
e-t
·nous.
o'en serions pas rédl1its
11.
ce!te prétendue p oésie
lyrlque
du qualorzieme et du
quinzieme siecle qoi est
a
peu pres sans
valeur'
sérieuse.
Chez les ltalieos
00
C()nSla;te des prQgres sturs el con–
tinus
prt'sque
a
pa.rtir
de la
naissaDce
du soooet; dcws
la secoode
moilié
du treizieme siéde, les tt'oubadours
qlil'UO
critique
I
vieot d appeler
lrova-Iori
delta
transizione,
forment
en
effet une transitioD des
trQubadouL's
aux
poetes qoi subissent
l'infiuence
de
l'antiquité;
la
sim–
pJicité,
la force
o.essenlimeot , le vigonreux dessin des
siluations, l'exp¡'e"Ssioo précise et énergique
qui
se
rem3vquent
oans
leurssonnets el dans leurs poemes font
pJlévoir
l'avenement d'uo Dante. Dans
quelques
sonnets
politiques .des Guelfes
el
des Gibetins (1260-1.27tl) res–
pire
déja
la
passilon
do grand
poete florentin, d'autres
,appellent les
alccents
les plus suaves de ses poésies
Iyriques.
La maniere
dOFlt
Dante lui-méme entem.lait la théorie
du sonnet oous est
inconnue,
uniquement
parée
que les
dcrniet's livres de
son trailé
.De fa
lnngllt
tlttlglJue,
00U
iI
voulait parler de la ballade et du sonnet, o'ont
pas
été
écrits ou se sont
perdus. Mais
nous avons de lui des soo–
nets
et des caozoni
qui
sont d'admirahles peintures de
sentimenls. El
quc-t
cl\tdre ne )eur a-t-U
pas
dOl1l'né!
La
prosc de
s~
Vita nuova,
OU
iI
rend compte des
mofi.fsqui
rui
&nt inspiré cbacun de ses poérnes, est aussi merveil-
, TB0C:CHI,
I,p. 1S1.
.U-