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4.18

Ll\'llE QUAHANTE-SIXIEMF..

Les Amerienins répondnient nvec raison que nnblc jusqu'A

In

puérililé, et que ce n'était pns

les modificntionsnpportées aux

onlres du couseil

t1·niter sérieusement que ele prélcndre en foire

étnient nulles, lorsqu'on se réservait la fnculté un grief.

ele rcchercher

In

propriélé enncmie sous le pa-

Quant ¡, la

¡msse

des matelots, les Américains

·villon neulre, et lorsqu'on mnintenait en outre ajoutaienl que si In ilésertion élait uu elélit que

le ulocus fictif; que la révocation eles décrcls ele

les

Anglaisavaient incontestablernent leelroit ele

llel'iin et de Milan élait un acle qui les conccrnait poursuil'l'C et ele punir sur lcur territoirc, ils ne

cxclusivcmcnt, de la sincérité eluqucl ils élaicnL

pouvaicnt pas le poursuivre sur le tcrriloirc

seulsjugcs, puisqu'il s'nppliquaiLh lcurcommcrcc d'auLrui; que sur les mcrs, qui sont

il

tous el

a

et non

íl

cclui el'autrui ; qued'aillcurs ils avaient personnc, un liatiment couvert de son pavillon

dans les nrnins Ja eléclaralion officiclle du minis- national était tcrritoirc nalional, que c'élait

Ji1

tCrc

fran~nis,

prétc

i1

Clrc

convc1-tic

en décrct un principc reconnu pnr tous les pcup!cs; que,

clCs que la condilion cxigéc par la Frnncc scrait

dCs lors, rcchcrchcrun matclot, Anglais·ou non.

rcmplic par l'Amérique; qu'ñ la vérité quclqucs sur un bfi.timcntaméricain,était un íaitaussi ré·

procédés arbitraircs, résultanL d'unc situntion voltant que le scrait cclui d'un conslablc onglais

indélcrminéc, résultant surloul des violcnccs voulant snisir

i1

Washington meme un coupablc

britanniques, étaicnt

cnco1'c

a

déplorer de la anglais, et lui fairc subir ou une loi anglaisc ou

part de

la

Francc, que c'étnit

i1

l'Amériquc

i1

les un jugemcnt anglais; que c'était

t:i

purcment et

faire cesscr, et qu'clle

y

pourvoirait; qu'en louL · simplcmcnL une violation de tcrritoirc; qu'cnfin

cas la révocalion des décrctsde Napoléon la re- tous lcsdroitsd'un gouverncmcnt poursuivontun

gardait, qu'cllc y croyait, que ccln suffisait pour coupnbledesa nation surlc sol étranger,serédui–

qu'ellc pul dcmander un acle semblable ¡, l',\n- saicnt

a

réclamcr l'cxlradition ' ce qui ne pouvait

glelerrc;que relativemcnt au reprochede n'avoir s'oblenir qu'cn vertu destipulations spéciales et

pas oblcnu de la Francc la libre circulation des

réciproqucs, appclécs lraités d'cxt.raelition.

marchandises anglaises, ce reproche élait puéril,

Ccsprincipesétaicnt tellcrnent clail's, c¡ue lord

et indigne de tour.e controvcrsc séricusc;qu'en Casllcrcngh et ses légistcs furcnt réduits au si-

cffet, l'Amériquc en réclarnanL In liberté pour le

lcncc, et c¡uc des l'annéc

-1811

la guerrc eul été

ncutrc de chargcr

a

son bol'C! ce c¡u'il voulnit, ne déclaréc

u

l'Anglcterrc par les États-Unis, cir·

dcmandait pas

a

introduirc en Anglctcn c, par eonstancc alors eles plus heurcuscs pour nous,

excmple, des vins ou eles soicrics de Frnncc, ce si des rigucurs, moins graves sans doutc, mais

qui cút

été

une prétcntion impertinente, mais

h

fftcheuscs cncorc, cxcrcécs par la Francc, n'n-

porler par toulcs les mcrs des soieries et des

vaicnt fourni aux partisans de l'influcnce bri-

vins aux pcuplcs nuxqucl.s il conviendrnit ele re- tannique en Amériqtte et aux amis exagé1·és de

cevoir ces objets; que c'éLait la le droit incontcs- In paix,elesargumcnls spécicux contrc la gucrrc.

table de toute nation ncutrc, car clic ne devait

Napoléon n'avaiL pas voulu révoc¡ucr immé-

pns souffrir ele In guerrc, n'y prcnnnt aucunc dialcmcnt ses décrcts, et s'était uorné

11

une

part; que ce droit,.cllc le réclamaiL, el allait l'ob- simple promcsse formellc de les réroqucr, des

tcnir de la France par la révocation des di'crcts que l'Améri.quc aurait faiL quclque chose de si-

dc Dcrlin et de Milan; qu'clle pourrait des lors gnificatii' conlrc J'Anglcterre. L'actc américain

o

la face du pavillon fran9ais portcr sur ses b:\- elu 2 rnars

·181'1 ,

qui rétablissait les rapports

timents: et sur toutcs les mers, des cotonnndcs commcrciaux avcc Ja Francc,

el

les laissait sus-

anglaiscs par cxcrnple, les offrir

1

tous les pays pcndus avcc l'Anglclerre, nyanL été collnu en

qui en désiraient, mais qu'cllcne pouvait exige1'

Europe, Napoléon

y

répondit ·par un acle du

de ces pays, et de la Francc notammcnt, qu'ils 28 avril

•!81

l, c¡ui révoquait les elécrcls de Iler-

les re9usscnt, cai· la liberté du pavillon n'étail !in et de Milan par rapport

1

l'Améi'iquc. Cet

pas la liberté du commcrcc; clic était la faculté acle officicl causa une vive scnsation auxÉtats-

de porter ce qu'on voulait

i1

qui voulniLle rece- Unis, et fit tomlJer la principalc des asscrtions

voir, maisnon la faculté d'inlroduire chcz aulrui anglaiscs,au point de ne pas pcrmettrcdc la re-

ce qu'il ne lui conmrnit pas d'admcllre sur son produire. Malhcurcnscmcnt Napoléon t!étruisit

tcrritoirc; que se plaindrc ele ce que

In

diploma- enpartic ce uon effct, en maintcnant cncorc cer-

tic américaine n'avait pus obtcnu d:wantagc. de taincs cxccptionsau droit pur des ncutres,

el

en

ce qu'ellc n'nvait pas exigé de la Francc la libre imposant an commcrcc

:11néricnin

ccrtaincs gC-

inlroduction <lesproduitsnnglais, était<lérnison- ncs singulii:remcnL incommodcs.