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LlVRE QUARANTE-NEUVIEME.

Bayonne afin de couvrir la frontiere de France.- Les ordrcs réitértis deParis font incliner Joseph et Jom·dan vers celle der–

nicirc opinion.- Nombreux avis cxpédiés au génél'al Clausel pour l'engager

1t

se réunir

a

l'armée entre Burgos et Villoria.–

Relraile sur Miranda del Ebro

eL

sur Villoría. - Espél'ance d'y rallier le général Clausel. - Malheureuse innction de

Jo–

seph et de Jourdan dans les journées du 19 et du 20 juin. - Funeste bataille de Vittoria le 2t juin, et ruine complete des

afTaires des

Fran~ais

en Espagnc. - A qui peut-on impuler ces déplorables événements ? - Irritation violente de Napoléon

conlre son frcire Joseph, et ordre de le fairc

arret.cr

s'il vienta Paris. - Envoi du maréchal Soult

a

Bayonne pour rallier

l'armée, et rrprendre l'offcnsive. - Retour de Napoléon

a

Dresde, apres une excursion de quelques jours

a

Torgau,

a

Wit–

lenberg,

a

Magdebourg et

a

Leipzig. - Suite des négociations de Prngue. - Ml\I. de Iíumboldt et d'Anstett nomn¡és repré–

sentan ts de la Prussc er. de la Russie au congres de Praguc. - Ce&,,,_négociateurs, rendus le

t

t

juillet

a

Prague, se plaignent

amerement de n'y pus voir arriver les plénipotentiaires

fran~ais

au jour convenu. - Cbagrin et doléances de M. de Metter–

nich. - Napoléon, revenu le

t5

a Drcsde, apres avoir diffé1·é sous divers prétexles la nomination des plénipolentiaires

fran~:iis,

désigne enfin nm. de Narbonne et de Caulaincourt.- Une fausse inte1·prétation donnée

a

la convenlion qui prolonge

l'armistice lui fournit un nouveau prélexte pou1· ajourner le départ de M. de Caulaineourl. - Son espér:ince en gagnant du

lemps est de faire remellre au

f er

seplembre la reprise des hosrilités. - Redoublement de plaintes de la part des plénipo–

tenliaires, el déelaratiou de

ni.

de Metlernieh qu'on n'aceordera pns Ün jour de plus au dela du

to

aotit pour la dénonciation

de l'armistice, el du t7 pour la reprise des hoslililés. - La difficulté soulevée au sujet de l'armistice étant levée, Napoléon

expédie

ni.

de Caulaincourt :ivec des inslruetions qui soulcvent des queslions de forme presque insolubles. - Pendant ce

lemps il quit!e Dresde le 25 jnillet pou1· aller voir l'lmpéralrice

a

ntayenee. - Finances et police de J'cmpire durant la

guerre de Saxe; affai1·es des séminaires de Tournay et de Gand, et du jury d'Anvers.-Retour de Napoléon

a

Dresde le 4 aoul ,

apres avoir passé la revue des nouveaux corps qui se rendent en Saxe. - Vaines diffieultés de forme au moyen desquelles

on a méme empcehé la eonslitulion du congres de Prague.

-1\I.

de Mett.ernich déelnrc une derniere fois que si le

tO

aout

a

minuit les bases de paix n'ont pas été posées, l'armistice sera dénoncé, et l'Autriehe se réunira

a

la coalition. - Pensée vé–

ritable de Napoléon daos ce moment décisif. - Ne se Oallant plus d'empeeber la Russie et la Prusse de reprendre les hosti–

lilés le 17 aotit., il voudrait, en ouvrant une négoeiation sérieuse avec l'Autriehe, différer l'ent1·ée en action de eelle-ci. - 11

enlame effectiven:íent avec l'All triChé bilé négocintion secrete qui doit etre conduile par

ni.

de Caulaincourt et ignorée de

M. de Narbonne. - Ouverture de M. de Caulaincourt

a

M. de Mctlernich le 6 aotit, quatre jours avallt l'expiration de l'nr–

mistiec.- Surprise de

nr.

de l\Jetlernich. - Sa réponse sous quarnnte-huit heures, et déclaration authentique des intentions

de l'Autriche, donnée au nom de l'empereur

Fran~ois.

-Avantages lout

a

fait inespérés offerts

a

N:ipoléon.-Noblcs cfforts

de

ni.

de Caulaincourt pour décider Napoléon

a

:iccepler l:i paix qu'on lui offre. - Conlre-proposition de eelui-ei, envoyée

senlement le

to,

et jugée inaceeplable pár l'Aufricli'e. - Le

tO

aotit s'élant passé saos l'adoption des bases proposées, l'Au–

triehe déelare le congres de Prague dissous avant qu'il ait été ouvert, et proclame son adhésion

a

la coalilion. - Napoléon,

éprouvant un moment de regret, ordonne;)

l\I.

de Caulaincourt de prolonger son séjour

a

Prague,

mni~

inutilement. - L'em–

pereur de Russie nynut précédé Je roí de Prusse en Bobeme, et ayant conféré avec l'empereur Frangois, déclare, au nom

des souverains alliés, les dernieres propositions de Napoléon inneceplables. - Retour et noble affiiction de

l\I.

de Caulain–

court. - Départ de Napoléon de Dresde le i 6 aotit. - Sa confiance et ses projets. - Profondeur de ses conceptions pour Ja

seconde partie de Ja campagne de t8i5. -

JI

prend le cours de l'Elbe pour ligne de défense, et se propose de manamvrc1·

concentriquement aulour de Dresde, afin de battre suecessivement toules les masscs ennemies qui voudront l'attaquer de

fronr., de Oanc ou par dei'riere.- Pl'ojets de la coa1itión et forces immenses mises en présence dans cette guer1·e gignntesque.

- L':irmée de Silésie, comm'andée par Blucher, élant

In

premiere en inouvemeut, Napoléor\ mttrche

a

elle pour Ja rejeter

sm· la Kalzbach.-Combats 'des 20, 21 et 22 aout,

a

la suite desquels Blucher est obligé de se replier dcrriere In Kalzbach.–

Napoléon appreud le 22 an soir l'apparition de Ja grande armée des eoalisés sur les del'l'ieres de Dresde. - ·Son retour

précipité sur Dresde.- 11 s'al'l'ete

a

Stolpen, el forme le projet de déhoucher par Krenigslein, afio de prendre l'nrmée coalisée

a

revers, et de Ja jeter daos l'Elbe. - Les terreurs des habitants de Dresde et les hésitalions du maréchal Saint-Cyr encelle

cireonslance 'détournent Napoléou de la plus belle et de la plus féconde de ses conceptions. - Son relour

a

Dresde le 26, et

inulile attaque de cettC:ville par les coalisés. - Célebre 'bataille de Dresde livréc le 27 aotit. - Défaite eo'mplete de l'arméc

i:oalisée et mort de Moreau. - 'Position du général Vandamme a'Péterswalde sur les

de1·ri~res

des alliés. - Nouvcau et vaste

projet su1•Ilerlin qui dlítourne Napoléon des opérations autóur de i!>resde. - Désastre du gén'é1·ál Vanílamme

a

Kulm amené

par le plus singnlier 'eoncours de circonst:rnces. - Conséquences de ce d!!sastre. - Rctom· de confiance chez les eoalisés et

aggravation de la situation de Napoléon, dont les dernieres victoires se trouvent annúlées. - Sa situation au 50 aoñt 1815.

En signant l'armistice de Pleiswitz, Napoléon

n'avait d'autre intention que de gagner deux

mois de temps pour compléter ses armements,

et les proportionner aux forces des nouveaux

ennemis qu'il allait s'attirer, mais

il

n'avait pas

eu un moment la pensée de la paix, ne voulant

a

aucun prix Ja conclure aux conditions que

l'

Au–

tricbe prétendait y mettre. Ces conditions "révé–

lées tant de fois depuis quatre mois, tantot par

de simples insinuations, tantót par les déclara–

tions récentes et formelles de

l'\L

de Babna,

étaient, comme on l'a vu, les suivantes : Disso–

lution du grand-duché de Varsovie; reconstitu–

tion de la Prusse au moJen d'une .partie consi–

dérable de ce grand-duché,

et

de quelques

portions des provinces 'hanséatiques ; restitution

a

l'Allemagne des villes libres de Lubeck, de

füeme, de Hambourg ; aboJition de la Confédé–

ration du Rhin ; retrocession

a

l'Autriche de

l'Illyrie et des portions .de la Pologne qui luí

avaient jadis appartenu. Quoique cette paix con·

tinenta!Je, prélude assuré de

la

paix maritime,