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ATE~IALA.

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nous jugeons qu'il est sage de s'abste–

nir en pareille rnatierc , car au con

rayon de lumiere ne peut jusqu'a pré–

seht percer l'oliscurité qui entour,.. les

emblemes et le culte de ces nations

éteint<>s.

Abs nce complete de traces d'esca–

liers dans le monument dont il est

question co rnrne dans celui qui pré–

cede. Les arbres qui croissent le long

de ses rnurs sont le eul moyen de

communica tion avec la parti c supé–

rieurc.

se trrmine tout autrern rnt

que l'édifi cc voisin : le toit est incliné,

et ses revers sont clrnrgés de figurr.s,

de pl antes et de fl eurs en stu c, nujour–

d'hui presqu e méconnaissahles. Parrni

les débris

cette toiture se trou vnient

les fragments d' une belle tete et de

deux corps presque comparables, pour

Je dessin et les proportions, aux mo–

deles de la statuaire grecque. Le som–

met du toit s'élargit en µlate-forme,

et supportc, dans cette partie, deux

étages superposés. Cette plate-forme

n'a que cleux pieds dix pou ces de large,

et le premi er étage

ept pi et)s ci nq

pouces d'él évation; la hauteur du se–

cond 1·st de hu it pieds cinq

C) uces.

On monte de 1'11n

l'au lre par un e

série de pierres carrées

faí

ant ailli e

les unes au -dess us des :i utre . Le der–

nier étage est cou vert de píerl't'S posees

pl at, et res ortant de chaqu e cote.

Les deu x faces de cette f\ troi te cons–

truction sont clér.o rées d'ouvrnses en

stuc entremfüés d'emblemes va ri é , el e

fi~ures

humaines, ele jambes, de bras

d1spersés da ns un desord re étrange,

le tout offrant des ouver tures de clis–

tance en distance, et comme percé

jour; autrefois d'élrga nts ornements

en relief reha11 ssaient l'éclat et la va–

leur de ces détails de sculp ture.

L':i -

~ect

de ces deux étages devait etre,

a distance, celui d'un

treillis gra–

cieux. On ne voit rien ele sembl abl e

dans les autres mon urn ents de Palen–

qué , lesquel

sont e11x-111emes uni–

ques dans leur gelll'e. Peut-etre ce tte

$alerie suµ ri eure étai t-ell e drstinée

a servir d'observa toire ou de bel–

véder, ca r ,

trnvers les arbres dont

les branches arrh·ent jusqu'a cette

hauteur, le regard embrasse un ma–

gnifique panorama, dans Jequ e) la

fo–

ret, le tac de Terminos et le golfo du

Mexique sont les objets les plus remar–

quables.

on loin de ce curieux mo1111ment,

Stephens a déco!lvert une statuecpJi

n'avait pas été aperQue par ses devan–

ciers , et qui était a moitié enfou ie

sous un moncea11 de terre et de débris.

C'cst la seure qui ait été ju qu'ici

trouvée

Palenqué. On est frappú de

l'expression calme de la pose et de la

physionomie, ainsi que de l'analogie

singuliere qui existe entre ce morceau

et les personnages des temples é¡!yp–

tiens, bien qu e cepend:i nt on ne puis3e

pas le comparer, sous le rapport de la

taille, aux gigantesques figures trou vées

sur les rives du Nil. Cette stutue a dix

pieds six pouces de huut; l:i coifl'ure

est han te, et s'él nrgit des deux CQtés

de la tete;

la place des oreilles, il y

a eles trou s qui étairnt peut -etre or–

nés de pend;i uts en or ou en perl es.

Tue

üOll

est entouré d'un collier; la

mai11 droite tient appuyée coutre la

poitrine une

espece

d' instl'11 111ent

dont la partie supellieure est deutelee.

La main ga nche es t po éc sur un hié–

roglyphe au-dessou

duq uel on voit

des ornements prohab)emcn t sy111boli–

ques. La parfie inféri eure dn vete11wnt

a un e resse111bl ance malheureuse al'ec

un pa ntalor. modern e. Le personnage

es t cl ebout sur un hi éroglyphe qui rap–

pelle enco re l'usage égy ptien de con–

sacrer de cette faQo n le riom et les

fon ctions du· héros ou de la personne

rPprr entée. Les cotés sont arro ndi ,

et Je derriere de

statue est en pierre

non travaillée, ce 9ui prouve que cet

intéressant débris etait encastré dans

un mu r.

Au pied de l'élévation qui supporte

l'édifice do nt nous venon s de nous oc–

cuper, ex iste une autre construction de

fo rme pyramidale., ayan t a peu pres la

meme hauteur, et également couron–

née d'un monument. Telle e

l'épais–

seu r de la forét dans cet endroi t , et

mrme su r les flanes de la pyramide,

qu r, bien que ces deux butiments soient .

separés par une distance insignifiante,