A L'HISTOI'RE NATURELLE.
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~ntre
les mains de leurs voisi ns qui viennent pecher dans
PtCH"s
les Eaux memes de
l'ANGLETERRE'
dans les Canaux.
P.ÉRIOOIQUES.
qui s'ouvrent entre les iles du Nord. Mais , quoique le
Hareng•.
P arlement 'ait accordé des Prif!1es considéra.bles pom'
exciter
la rivalicé des P echeurs de
la
GRAND E-·
B
R ET A G NE,
on voit tout au plus trente Batimens
anglais venir attendre les
Harengs
dans
le voisinage
des
SHETTLAND
et des
ÜRKNEY;
tandis . que les !fol-
landais
y
en ont annu ell ement
jusqu'a cent ; et que
d'ailleurs ils don nent a leur Peche nne . grande exten-
sion par tous les- moyens que leur industrie peut créer,
et que leur économie sait mettre en usage avec la seuJe
dépense qu'exige l'absolu nécessaire.
Les Flamands qui furent autrefois d'habi les P echeurs,
inventerent les premiers la meílleure
fa~on
de
prépare~
et de saler fe
Hareng;
mais,
op voisins de ces Bataves
industrieux, a
e d
t Laiouir
d
ils ont éte b
n'
M r. On !:1'$oit an,c'e.n ement
1-lareng
de
FL
D cES;
on dít aujourd hui
Rareng
de
HoLLANDE.
r
¡f
ne
uc ·
le
re'n!J
,
eit d en pro–
longer la
rée
ar ce
roe 'de de patience, n est guerc
connu que depuis quatre siecles : quelques H istoriens
rapportent cette invention conserntrice a l'époque de
1397,
d'autres a celle de
1416.
Le nom et
la
mémoire
de
fuUI<ELINGS
a qui on
la
dolt, sont en vénération
da ns toute Ja
HOLLANDE;
et
CHARLES-QUINT,
dans un
voyage qu'il fit aux P
A
YS-BAS
avec la R eine de
H oN–
GR IE,
sa sreur, s'honora d'aller visiter en grande pompe
le tombeau d'un simple Pcchcur qui fut a jamais utile
a
sa patrie et a I' E u
Ro
r
E '
et qui sans dome eílt
plutot mérité un superbe Monument, que ces Héros
qui s'immortalisent en dépeuplant la Terre.
V;