ADDITI O NS
P~cHEs
Plusíeurs Voyageurs rapportent qu'ifs ont trouvé des
PÉnton•QuEs.
Sardinrs
vers différentes Cotes de l'
ASIE
et del'A
FRIQ
u
E,
Som.line.
cornme au
JAPON,
en
ARABIE,
aux environs de
LóANGO,
&c.
BoUGAINVILLE
les a
trouvées abon–
dan tes ,
a
de certain es époques de l'année ·, dan s l·a
MER
qui baigue
les
MA1t.OUINES
et dans les Baics qui
s~
pr~senre nt
sur leur con tour ' . C clles que l'on peche
aux environs de la
BAR !l.A; DE
sane, dit-on, fiévreuses
p endanc qu elqu cs mois de l'ann ée.
Les
~ardínrs
ne feroient que se montrer sur les Cotes
Occidentales de
FrtANCE,
si, pour les y rctenir, on
nt!
les amor,oit avec une
résure
[un appat] composée le plus
ordin air~men t
d'ceufs de
M «rue
et d'autrcs pois sons , et
connue sous les rioms de
R ogue
et
Rave
2
•
Les Pecheurs
se
rv'
page 343·
2
La
Rngue
se
tire
de la
Holla11dt
et clu
·Nord.
La
co1>–
sommation qui s'en fait en
Frtl11a
est prodigieuse: et la bar–
riq ue, p,esant trois ccius livres, se vend' communément. drx
ou douzc francs , et quelquefois monte jusqu'a quarante. 11
faut espérer que , quclque ¡our,
les
Fran~ais
ouvriront tes
ycux sur leurs intért ts, et sautont enfin se soustraire au
tribu~
q u'i ls son t obligé's de payer
it
1'1:.rranger pour se procurer de
la
Rngur :
croira-r-on
qt~e,
jusqu'a prGscnt, nos Pecheurs de
.IHurue,
par négligence, par insouciance, jettent les c:eufs de
ce poisson
a
la mer; tan<lis que nous achetons ensuire des
H ollandais,
a
un tres'. haut prix. la
Rogru
qur n'est autre
chosc qu'une prlpararion d'c:eufs de
Alome!