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l
1
ÉIU0DlQUES.
Anchois.
316 ADD. A L'HIST. NATURELLE.
une sauce qu'ils nommoient
Garum
' , et
a
laquelle ils
ajoutoient l'épithete de
tres-précieuse :
cette sauce ser–
voit d'assa¡sonnement arix autres poissons; elle cxcitoit
l'appétit, et, ainsi que notre
Anchois,
mangé modé–
r ément, elle facilicoit la dig,estion.
A París, ce
z7
Floréal, an Vil de !'Ere franpisc.
1
'
•
Les Anciens appeloient aussi
Garum
une Espece de Sau–
mure
fort
délicate qu'ils faisoient avec les entrailles d'un petit
poisson saxatile, nomrné
Garus.
C ettc sauce frian<le cst encorc
autant en usage chcz les Turcs que le vinaigre chez les Aubcr–
gistes de
Co11s1ancinop!t,
pour consetver plusieurs poissons , &c.
»
Dícrío1111aire d'Hisrt
e 11a1urdle,
au mot
Aucl1oís. )
'
1
•
ns crn.p
o eni a
e
u.si'igc un autre petit
por
re <lu
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nornrne
PiO(lrtl ,
cnnnu
a
Anriúes,
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s~us
ccux de
Gerres
et
~j~:l~~~·~heur
le mcttent
a
l':iir ponr le
her; ·
e
e
1pcr et dissoudre dans
le se-!,
pou~
faire la sauce que l'on :1ppelle
Garum.
" (
lúid,
au mot
Picare!.
)
JI
parolt que le
Garus
et le
Picare!
n'ét~icnt
pas chez
les
Anáens les scu ls poissons dont la Saurnure servlt d'assaison.
nernent
a
leurs mcts. ( Voyez ci-devant, page 296.)