A L'HISTOIRE NATUflELLE.
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sur le dos : elle est plus rn ince et pl us longue en pro–
portion de son volume, que l'Espece précédentc ; et
elle a un barbillon suspendu
a
la machoirc inférieure.
Le
Lingue,
lorsqu'il ese frais , a un gout délicat; et
lorsqu'il est salé et séché, on le préfere encore
a
tous les
alimens de ce ge nre : c'est le
Ling
des An¡;lais , le
Lenge
des All emands, le
Langa
des Suédois.
On en peche non-seulement dans la
M{oJTERR A~E E,
mais encore au débouché de la MANCHE, et au Nord–
Est de l'ANGLETERRE. Les Pccheurs de DUNl<ERQUE
qui von t dans ces dernicrs Parages, depuis Févrie r jus–
qu 'en Mai , en prenn ent pele-mele avec des
Eglefi11s,
au tre Espece de
Marue,
&c. Ceux qui vont
a
la Peche
de la
Marue
sur les Bancs de l'AMERIQUE SEPTEN–
aussi le
anglais
Coa/–
dante dans
'1i
partle
Lingues ,
SEPTENTRlONAL
qu·
aYotsme les Cotes de NoRTHUM-.
BERLAND et d'YoRcK. Sa chair est infinimcnt moins –
estimée que celle de la
Marue
ordinaire : souvcnt clic
cst si maigre et a si peu de gout, que les Islandais
auxquels
les
rneilleures
M arnes
de cette Espece ne
rnanqucnt pas, n'en mangent que rarement. Qu and les
Mames
sont rares, on sale les
Calíns
et on les prépare
m vert.
Ceue
Marue N aire
peut ecre confonduc avcc le LIEU
·[le
1!1hitíng
-
Palack
des Anglais] , poisso n du meme
Gcnre (des
Gades ),
commun sur les Cotes voisin cs
du CORNWALL, qui a presque la
fo~m~
du
Merlan
'·
Pt.cHEs
PÉRIODIQ.UES,
J\\oruc,
ou
le Colín,
1.e Licu.
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