PEcHES
PÉRJOOIQUES.
Morue.
2
82 .
ADDITIONS
s'o1frent en foule autour des Pecheurs de toutes les
Nations, rassemblés pour les prendre, 'et embarrassent
1
rn erpe quelquefois par leur multitude, les Navires dont
bientot eHes feront la richesse. Enfin la guerre qu'elles
font
a
d'autres poissons devient
á
notre égard une nou–
velle cause d'abondance; ce sont les
Morues,
en~rande
partie, qui , en donnant la chasse aux
Harengs
dont
elles sont tres-avides , occasionnenc les retours pério–
diques de ces poissons vers nos Cotes, et font ainsi,
de ce qui échappe
a
leur voracité, une sorte de tribut
qu'elles nous envoient tous les ans
a
des époques
marquées.
Le célebre
e
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ce
é
pa · l s
<mues.
Obser-
L
fr"S
NAT'U
R
ALISTES distinguent plu sicurs
Especes de
Morues;
~t
il est vraisemblable qu'ils
ont emprunté des Pecheurs le nom qu'ils ont attaché
a
«haque Espece.
·
Lo
L a GRANDE MoR UE est ce poisson dont le rendez-
Gran,Jc
l\íorue.
vous général semble etre sur le GRAND- BANC de
TERRE-NEUVE et les petits Bancs qui en dépendent ,
comnie aussi aux environs de I'ile qui a donné son nom
au B ANe, et pres des perites iles SAINT - PIERRE et
¡_,
MIQUELON, de !'lle DE SABLE, &c.
J\foruc Jongue ,
La MoRpE LoNGUE , ou MoRUE
BARB.UE, connue
º
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aussi sous le nom de LINGUE, n'a que deux nageoires
le
Lioiuc,