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AD

ú

1 T l

O.NS

Pl.cHES

t>ÉRIOOIQUES,

le poisson que

l'on appelle

Cabiflaud

est absolument

de la meme Espece que celui qui porte plus particu–

lierement le nom de

Morue.

Quelqu es Auteurs pensen t

que ('on don ne 1.a dénomin ation de

Cabillaud

aux petitcs

M orues;

mais cette distinction n'est point admise parmi

les P echeurs.

Morue.

Cabill:aud,

ou

-~orue

frílíche.

C'est

a

tort que , da ns le commerce, on regardc la

M ori1e

et le

Cabillaud

salés comme deux poissons diffé–

rens : la différence n'est qu'apparente, et tient uniqu c–

ment

a

la maniere de préparer le poiss on. L es Hollan –

dais, apres avoir ou vert les

Morues,

leur enlevent

enüerement la grosse arete ; au lieu que ' suivant la

rnéthode pratiqu ée par

les

Fran~ais

, on n'ou vre

les

Morues,

que dcpuis la gorge ju>qu'a l'anus, et l'on

'en dérache que

la portion de

la grosse arete qui

nd

é en

e-;

la que e en conserve la por–

ar íen t. On drt ene re que le

Cabillaud

e

ri

or

ui a subí la meme

,_.,....,~~·

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~ div:er~· t '

IP

ovient de ce que les

o andaís emp o

pbur a s ah n de leurs

Morues,

du sel

]j

anc qui leur donne une

de fralcheur que

n'o nt pas les memes poissons préparés avec du se l gris.

Prépmtions.

M oN

PROJET

n'est point d'en trer .dans le détail de

la P eche de la

Morut ,

et des diverses préparations

qu'elle subit avan t que de passer dans

le commerce

pour etre distribu ée dans toute l'Eu

ROPE,

et transport ée

meme dans

les Colonies de f'O cciden t; c'est sur le

, GnAND-BANC

et sur les C otes de

TERRE-NEUVE,

que le Marin qui a intérer de connoitre tous fes pro–

cédés de la P eche, doir aller l'apprendre des Pecheurs

eux - memes. J e ne veux que faire connoitre fes diffé–

ren tes quafités qui cntren t dans la consommatioo , et

indiquer