P tcHES
_l'llfilODIQUES.
J\lorue.
ADDITIONS
ne présentoh pas aux Frani¡:ais ,
stir - tout dans
le s
derniercs années
a~ant
la guerre actuelle, un bénéficc
qui pfit mériter une préférence a ce genre d'Expédition:
souvent meme le -Produit ne couvroit pas la Dépense
de l'Entreprise. Cependant les Armateurs de GRAN–
V I
L' LE, de SA -INT-MALO, de DUNKERQUE,
de B A 1 o N NE ,
et de quelqu es autres Ports de
FRANCE, continuoient par zele et par honneur, bi en
plus que par des vues d 'i ntéret' a suivre une branche
précieuse de
commerce ,
a
laquelle
il semble que
nous n'ayons jamais attaché qu'une foible importance
dan s nos Traités de paix -avec
!'A
N
G
LE TER RE :
et sans doute ,
lorsqn'une guerre désastreuse
pour
l'E U Ro PE n'enchainera
plus
la liberté des M ers ,
ie Gouverncment s
tira que
our ré arer une
p~rtie
d e no5
M
PIOS
if
Clonner trop de
,.,¡.;¡1;,,.,..,,,
J
p
he
de
E - NE
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V E'
ni
d'encou agc ens aux .Armateurs pour les
.~Gyq~~ r
1
brs
pee
la
10
s .
C e n'est pas ce–
doive espérer, d'apres le ch angemen t
qui s'est opéré dans une partie de l'EUROPE, que la
consommation de la
Morue salé.e,
et moin s encere celle
de la
Morue séc/1ée
ou
Merluclze
dont les temps d'Absti–
n~nce
favorisoie nt le débit dans nos Régions du M idi
et du L evant , puissent jamais s'élever jusqu'au point
ou on les vit autrefois ' ni metne jusqu'a celui ou
elles étoien t déja descen dues dans les derniers rcmps :
mais ce n'est pas pour la P eche seu lement que l'on doic
favori ser la P eche ; on doit
l'exci rer ,
l'encouragcr
par
tous
les moyens don_t un G ouvernemel'!t peut
d isposer , parce que c'es c une excellence École de Mer ,
parce qu'elle forme des M atelocs , de bons M arelocs •