A L'HISTOIRE NATURELLE.
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route, et que le
temps de leur présence détermine la
durée de sa navigation.
C 'est pendant les mois de Mai et de J uia que les
Maquereaux
qui fr équentent les Cotes de FRANCE sont
a
lcur point de perfection. Ceux que ·nos
Pe~he1us
prennent cncore
a
la 611
de
Juillet et
e,n
ha.U¡
ont jeté
leurs reufs et leur _laite, et s.i;>nt
cl1fMillés
suiv;rnt l'esprcs–
sion cks Pecheurs. En gén éral, les
Mar¡uereai¡x
que
I'on peche pres des C otes de FRANCE sont
préf..:~abl~s
a
ceux que l'on va chercher dan s le
voisin~ge ~e
I'
AN–
GLETERRE. lI en est tout aucreme.nt des
H r;r,epgs ;
et
ceux qui ont séjourné d¡¡ns les E aux. qui baigrle,nt l'AN–
GLETERRE , sont plus estimés qµe ,ceu¡¡ qui se sont
adonnés aux C oces de FnANCE.
La
peche de ce poisson
e.si suivie par· les
°Fran ~ais
plus assidumcnt que par
1
s autres Peuples : tous nos
M ari ns
de~
es
e
1
M
fa
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et avec
ritab e ressource
our eux et
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landais <;lont
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t
p
u
1
s
a
, n
salene
point ceux qu Tis pcuveot attraper ; ceue préparation
n'est pas non pl us d'usagc
l'.ll
ANGLE:rERRE; et
a
cet
égard, les
Fran~ais
n'ont point de concur,rent.
Al.ll~ONT
BolllAllE
(
Dicciomraire d' H istoire
(IOtllr
lle)
dit cepen –
danr qu' n 1766,
il
avoit
m~gé
du
/Uaqu.ueau
salé
en
co SE ou l'on choisit les plus gros pour Jes mettrc
a.u s l; ce
11
ajoute qu'il l'avoi t trouv..: tres - bon : la
préparation qu 'on fait subir en ÉcoSSE au
Jl1aquereau ,
s<roit done
Ion
sup~rieurc
a
celle qui est
cmploy~e
en
F R
A
e
; car ce poisson,
te!
qu
'il
ese salé sur oos
3t s
1
.t un m ngcr
fort
au-d s ous du médiocre.
ll
T.\
PECBES
PÉRIODlQUliS.
Maquc:reau.