A L'HISTOIRE NATURELLE.
3or
en a donné le nom de Ror
DES HARENGS :
c'est lui ,
dit-on, qui paro1c
a
la tete d'un Banc et le concluir :
on ajoute que les Pecheurs le respectent, et que, quand
ils s'est pris dans [eurs filecs , iis ont gran d soin de le
remettre
a
l'eau. Un Banc de
H arengs
peuc ecre com–
paré en gran d
a
un Essaim ; et puisque 'les
Abeílles
ont une Reine·,
ii
a paru nature[ et conséquent de
donner aux
Harengs
un Roí.
Cep~ndant
ce prétendu
Roi ese, selon coute apparence , quelque po\sson d'une
aucrc Espece, qu' on aura vu nager de compagnie avec
un Banc de
Harengs
et le précéder; le gout du Met·–
veiileux aura fait ensuite imaginer la fable de ce Roí
a
queique Voyageur, dont [e récit , comme il n'est que
trop ordinaire, aura été répété sans examen par quelque;
Auceurs , e se sera ainsi accrédi ' ,
ans que person ne,
ait pris la peí
d v' · er
1
f;
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dit
cependant que
fo i, l'ont assuré
ue ce
Ro' des Hnr
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n'ét
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aucr·e
chose qu'u e
%rrute,
UJ
ans dou
Q
e !la t ' voyager en
nembrense
co~pagnie
et
a
dominer sur la multicude.
Un calme accompaghé de brouillard ou de brume,
apres une agitation de la mer, ou des vents soufflant
de la partie d'ou son.t attendus les
Harengs,
qui alors
se re.nden t plus promptement et en plus grand nombre
sur nos Cotes, sont des indices pour les ·Pecheurs que
la peche
s~ra
abondante '. Les
C oélands,
les
Poules de
' On a vu, ci-devantTome IV, page 365, que le
Laúút ,
Espece
de
./Jllo11me,
appelée aussi
S1rrcornirt ,
ese
pour
les
P~·cheurs
une annonce , et presque un signe certain de la
présence des
Hare11gs,
~t
qu'en
effoc ,
lórs'que
·¡~
Labóe
ne
paro1t
pas, la peche est peu
abondantc. •
P~orns,
PÉ.RIOl>IQUES.
H.rong.