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ADDITIONS

PttoQvEs.

26

degrés

I

3 minutes. Cene ile est un rocher volca–

nique; elle est remplie de Veaux Marins

[

Phoques

J

qui, se tenant couchés sur le roe, sont aisémen t tués

par les 1\:latelots

a

coups de ha.ton ; on en prend sou–

vent deux cents, et jusqu'a cinq cents dans une matinée '"

( On .eut bien désiré que le Voyageur eut indiqué de

quelle Espece sont ces

Plwques,

et s'i ls sont tous de la

meme.) ."Le capitaine ROBERT en

a

eu

13,000

Peaux

pendant les deux mois et demi qu 'il y est resté. Ces Peaux

se vendent

a

la

c

HIN

E

60

Dollars [ Piastres de

5

liv.

I

o

s.] le cent.

L'huil~

qu'on obtient de ces poissons

( ou plutot Amphibies) en grande abondance, s'échange

avec les

Indien~

de la Cote de l'Ouest ( du NoRD–

ÜUEST de

1'

AMÉRIQUE), pour des Peaux de

Loutre,

E

ils

la be-iv<'>nt

com~e

du Rhum.

II

n'y a pas de

M

uillage

a

l'i e

s

!Nil-A

B Q!SE ; les Batimens se

1

oins distans de

3

On a vu (

~age

1

14),

par le passage de VmGILE que

j'ai rapporté, que, dans les temps anciens, les

Plioques,

tres-communs dans la MÉDITERRANÉE,

er

principalement

dans l'Archipel du LEVANT, avoient donné lieu

a

la

Fable du vieux PROTÉE et de' son troupeau. On ne peut

pas douter que VIRGJLE ne l'eí.'tt empruntée d'HOMÉRE:

Le Poete grec avoit peint les

Plior¡ues

pres de ncuf

·síeclcs avant que le Poece latín les eíh introduits dans

'

Voyagt darrs

/rs Érars. Urris d'Améri']'",

Tome

)JI,

pagcs

1

8 et

1

9.