A L'HISTOIRE NATURELLE.
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ses chants ; et il est entré dan s des détails qui prou-
PttoQuEs.
vent ,
comme
tant d'autres passages de ses Poemes
immortels , qu'il possédoit
0
t0utes
les connoissances
de son sieclc , avec
le
génie qui sait les mettre en
ceu vre.
ce
Autour de PROTÉE ( fait-il dire
a
MÉNÉLAS ) '
ven u du sein des andes, dort tout le
p~uple
des
P!toques,
r ace de la belle HALOSYDNE; ils répandent au loin la
pénétrante odeur de la profonde Mer·. , . , ..• Apres
avoir fait le cornpte et !'examen de ses
P/1oques,
il se
couche au milieu d'eux, comme un Berger au milieu
de son troupeau. . • . . . lnoTHÉE (filie de PROTÉE ,
Jaquelle favorisoit MÉNÉLAS qui vouloit fe
forcer
a
parler ) , lDOTHÉE, sortie du se in des eaux, apporte la
dépouille de quatre
P!toq1 es
i:¡u'eUe vient d'immoler;
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M ers nous suffoqumt : qui pourroit demeurer auprh
d 'un seul de ces monstres
!
M ais la D éesse imagina un
heureux secours et prévint notÍ·e perce; un peu ,d'Am–
broisie, qu'elle approcha de nos narines, no1:1s
ranima
par son parfum céleste, et anéantit l'effet de ce poison
».
(
Odyssée,
chant IV, Traduction de
BITAUBÉ.)
Nos Navigateurs éprouvent que les
P!to9ues
de notre
temps, comme ccux du siecle de MÉNÉLAS
1
ont
la pé11é–
tra11te odeur de la profonde Mer;
camine les Crees , ils sont
suffoqués
de la vapeur huileuse et horrible
de ces animaux;
mars
00
ne trouve pfus de
gén~reuse
fnOTHÉf: qui
VOUi
mette sous le nez de I'Ambroisie pour vou s garaotir
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