1
D E M A R C H A N D.
26
r
pour que ceux qui se couchent sur le ventre, puíssent
voir a une distance assez considérable autour. d'eux '
sur-tout quand la mer est tranquill e. D es que te
Varreur
aper\oit la
TortiJe,
il indique avec le bout de la
Varre,
au Matelot qui conduit le canot, le point de l'horizon
vers lequel celui-ci doit· se diriger; et qu an d il se trou ve
a
portée de la
Tortue,
il la
varre,
c'est-a-dire , qu'i[
Ia
frappe fortement, et transperce son enveloppe avec
l'extrémité de la hampe, sur laquelle est entée la pointli!
de fer. Aussitot que la
Tortue
se sent blessée, elle fuit
de toutes ses forces, et entrarne le canot avec une tres–
grande violence que i'ón modere en fi!ant graduellement
de
la coráe attachée
a
Ia pointe de fer qui est entrée
áans son Écaille et
y
est restée fiché e : le
Varreur
qui a
dégagé sa ha.mp1! e
I'
tirée, s'en sert pour indiquer
au Peche11r qu· est de l'arri re dl!l C n
sur laquelle il
· it
0t
rn
r.
A~res
q e
a
couru pend nt un cer
n temps
ses
iblis-
étouffe,
ut
venir sur 1 eau pour respir r . q a d le
Var e1:1r
sent
mollir Ia corde at
ac ~ee
a
la pointe de fer· qui tien t
a
!'animal' il la retire petit
a
petit a lui' et approchant
ainsf du canot la
Tortue
qu'il a fait revenir sur l'cau,
ou morte ou du moins extremement affoiblie, i[ fa prend
par une patte, son compagnon par l'autre , et ils la font
entrer dans le canot; apres quoi ils vont en cherche&
une seconde. 11 n'est pas nécessaire que la pointe de
fer de la
Varre
soit barbelée , ni merne que le
Varreur
la fasse pénétrer beaucoup plus . avant que l' épaisscur
de la carapace; une pointe lis se suffi t, parce qu 'aussi tot
que la
T ortut!
sent la douleur que le fer luí occasionne
en per\ant son enveloppe jus51u'a la chair, son écaill..!
R
~
I
79
r.
Février.
TORTUES
de
l\1
rn .
Pedle.