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J.
Févricr.
To nTuEs
de
M EH.
Peche.
260
VOYAGE
la nuít avec un canot
dan~
les endroíts ou l'on a
-re–
marqué sur la surface de l'eau beaucoup d'herbes coupées :
c'est un indice certain qu'íl
y
a en cet endroit des
Tortues
qui, en coupant l'herbe qu'elles paissent, en laissent
toujours échapper quelques brins qui montent
a
la sur–
face et flottent sur I'eau. Le
Varreu,.
étant debout sur
l'avant du canot, la
Varre
a
la main droite, observe
autour de lui si quelque
Tortue
se ,montre : il est as sez
ais é de les apercevoir durant la
111iÍt,
parce qu'on voit
bouillonner la surface de l'eau
a
l'endroit ou la
T ortue
veut lever la t ete pour respirer ; et si elle dort sur l'eau,
ou qu'un Maie soit en cavalage avec sa Femelle, l' écaille
qui relu ít et réfléchit la lumi ere de Ja lune ou des
étoil es , fait apercevoír aussitot la
Tortue :
il reste
sur la surface de la terrc et
uñ g
1
d'environ
trc
poLH.~
d 1-ongueur, erminée au bout d'en haut par une douille
dans laquelle une des extrémités de fa hampe peut s'engager
~
frottement : sur la douille est soudé µn anncau de fe r, dans
Jeque! p asse le bout d'une longue corde qui
y
est arrctée par un
n ce ucl ; l'autre extrémité de la co rde , dont la rotalité est rou ée
sur le dc,·ant du canot
(
comme une ligne de sonde dans sa
baill e) , est fortement amarrée au canot meme : une autre
corclc , moins grosse, cst attac h 'e fi xément
a
la
hamp~
par
tm bout ; le
Varreur
tient l'aLÚre bout dans sa main; et ceuc
cordc luí sert p our ramener la h ampe
a
bord, lorsq uc , par
l 'efiort qu 'il a fa it , il a reti ré la hampe de dedans la do uill e du
fe r qn i re te fi ché dam
ta
carnpace
d~
la
TortHc
que le
Varreur
a darcl ée,