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D E M A R C H A N D.
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Tortue
vient chercher pour y déposer ses reufs. On tend
la
Folle
sur le soir, et on la leve le matin. La
Tórtue
rencontrant fi!et lor.squ'elle se rend
a
terre , engage sa
tete ou une patte dans quelqu'une des mailles, et ne
trouvant que peu de résistance, parce que le filet obéit
et se prete
a
ses mouvemens, elle s'&fforce de passer,
s'empetre de plus en fllus et se noie. On en trouve
quelquefois quatre ou cinq prises et noyées dans le
meme filet
I •
lL ME RESTE
a
parfer de quelques
TORTUES
de
TERRE
et d'EAu
DOUCE
que l'on trouve dans les
contrées ou les Vaisseaux abordent, et qui le dispute'nt,
en quelque sorte , aux
Tortues de Mer
pour les res–
sources qu'elles résenten aux Navigate.ur.s.
DAMPJER
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Monde entie
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, que
cinq ou six cents hommes pourroient y subsister plu–
sieurs mois sans aucune autre espece de provision que
des
Tortúes de Terre.
Elles sont extraordinairement
grandes et grasses, et d'un gou t si agréable que je les
savourois avec autant de plaisir que je pourrois en
éprouver
a
manger du ponlet le plus délicat: quelques–
unes ont la carapace ou le ventre de deux pieds et
demi d large : leur cou est long et menu, et leur tete
est petire ,
a
proportion du corps. Les plus grandes
Tortues
de cette Espece pesent de cent cinquante a
'
Nouv.
·
Voya¡e aux
J,
Anti/les,
Tome
J.er,
page 3
18.
n
-~
r 79 r.
, Fevrier.
Tonn;i:s
de
M1::n.
Péche,
T o nTl'ES
D E T ER RE
et
D'EAlJ
DO VCE.
La T ortue des
Ga!tipagoJ',