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J.
Février.
TOHTUES
de
MER.
Peche.
VOYAGE
pour brUier : on pcut retirer d'une grosse
Tortut
jusqu'a
trente-trois pintes d'huile.
CE
n'est pas seulement dans le .temps de la ponte
qu'on s'occupe de la chasse de la
Tortue
;
on ne lui
don ne jamais de répit; et sans son excessive multipli–
cation , depuis long-temps les E speces seroient détruites
d ans les Jieux ou l'Homme s'est établi : pendant ·toute
l
'ánnée des P echeu rs errans poursuivent sur les flots
les
Tortu es
qui ont échappé a
la guerre de Tcrre , et
les surprennent Iorsqu' elles dorment
a
la surface
de~
Eaux. Pour parvenir a s'en emparer, les Pecheurs s'ap–
prochent doucemen t, dans de petites embarcations qu 'ils
font nager sans bruit ' , r enversent la
Tortue
sur le dos ,
et la poussent ensuite devan t eux avec les mains jusqn'a
leur barque, ou jusqu'au rivage s'ils ne sont pas éloignés
de 1
c-&re~. ~~~~
Anti/les,
la
plus grande
spkes' refosent
a
cet
Amp
ni51e la facu
e
d'enten re ;
s
isent qu'íl est sourd.
JI
suffiroit, pour combattre cette opinion erronée, d'y opposer
l'expéríence des Pecheurs qui ont la plus grande attention
a
ne
pas faire de bruit quand ils cherchent k s
Torwes
endormies su r
l'cau. Mais, si ce témoignage peut ne paroí'tre pas décisif, les
descripcions qui ont été faite's de¡ organes de l'ou'ie de la
T ortue ,
prouvent sans réplique que les Auteurs ci-dessus cités n'ont pas
apporcé assez de soin
a
éclaircir le íait dont íl s'agit
¡
ils se son t
probablement contentés de la copjecture que l'o n-p eut tirer de
ce que les
Tort11es
n'ont aucune ouverture extérieure
a
l'endroit
des oreilles : mais si on leve la peau de la
Torme
a
cer endroir,
ot'i elle est plus mince et plus délicace qu'ailleurs, on trouve
sous cette peau les partíes analogues
a
celles de l'organe au9irif.