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179

r.

Fevrier.

TORTIIES

de

MER.

Lo To1·tue

Fr•nche.

V O_Y A GE

toutes les contrées des deux Mondes distantes de

l'Équateur de 2.._5 ou 3 o degrés , tant au Nord qu'au

Sud , on retrouve

Ja

meme

Espec~

de

Tortues Fran–

ches) .

un peu modifiée seulement par la différence de

la T empérature, et par la diversité des he.rbes qu'ell es

paissent ou des coquillages dont elles se nourrissent.

Les parage;

pu

elles sont le plus répandues, sont ceux

ou des iles inhabitées et tranquilles offrent

a

la Femelle

qui vi ent déposer ses Ó:ufs

a

t erre' des plages d'une

montée facile, d' un sable doux et délié, et ou lamer ;

quoique souvent

a

des distances tres -·considérables des

·lles favorables

a

la Ponte , présente, sur un fond uni, ces

pr iries subaquées, ces champs toujours verts d'

Algue

marine)

'qui peuvent fournir

a

la subsistance d'une ºpopu–

lation nombreuse de grands animaux herbivores .

D'une pan, dan l'ÜcÉAN ATLANTIQUE, les C otes

du

B

· SIL offrent des

r..

es

de la:

1

-·'tande Espece:

· toire O.e

CAIE

E-,

pendant· les seuls

,.

oe

CI

Ju , on e prend, chaque

----.

ER

;o -

S ANTILLES en

une quan e roa igieuse'

t

sa~s

cesse renais–

sante, aux 1¡:nv1rons de tomes les petites iles , et sur

ies il es meme ' situées au Sud de CUBA' dans la Bale

de HONDURAS, d anscelle de CAMPECHE : sur la

Cote

d'AFRIQUE , aupre; du C ap BLANC , elles sont assez

grosses pour qu'une seu le suffise

a

rassasier trente

hommes ; leur carapace n'a pas moins de quinze pieds

.de circonférence : aux lles du CAP-VERT, ell es sont,

dit-on, en si grand nombre, que plusieurs Vais se3t1x

viennent s'en charger tous les ans, et les salent pour

l es transporter aux Colonies d'AMÉRIQUE : enfin, au

milicu du meme ÜCÉAN' dans

le

t emps de

Ia

Ponte'