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r.
Fevrier.
TORTIIES
•
de
MER.
Lo To1·tue
Fr•nche.
V O_Y A GE
toutes les contrées des deux Mondes distantes de
l'Équateur de 2.._5 ou 3 o degrés , tant au Nord qu'au
Sud , on retrouve
Ja
meme
Espec~
de
Tortues Fran–
ches) .
un peu modifiée seulement par la différence de
la T empérature, et par la diversité des he.rbes qu'ell es
paissent ou des coquillages dont elles se nourrissent.
Les parage;
pu
elles sont le plus répandues, sont ceux
ou des iles inhabitées et tranquilles offrent
a
la Femelle
qui vi ent déposer ses Ó:ufs
a
t erre' des plages d'une
montée facile, d' un sable doux et délié, et ou lamer ;
quoique souvent
a
des distances tres -·considérables des
·lles favorables
a
la Ponte , présente, sur un fond uni, ces
pr iries subaquées, ces champs toujours verts d'
Algue
marine)
'qui peuvent fournir
a
la subsistance d'une ºpopu–
lation nombreuse de grands animaux herbivores .
D'une pan, dan l'ÜcÉAN ATLANTIQUE, les C otes
du
B
· SIL offrent des
r..
es
de la:
1
-·'tande Espece:
· toire O.e
CAIE
E-,
pendant· les seuls
,.
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CI
Ju , on e prend, chaque
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ER
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S ANTILLES en
une quan e roa igieuse'
t
sa~s
cesse renais–
sante, aux 1¡:nv1rons de tomes les petites iles , et sur
ies il es meme ' situées au Sud de CUBA' dans la Bale
de HONDURAS, d anscelle de CAMPECHE : sur la
Cote
•
d'AFRIQUE , aupre; du C ap BLANC , elles sont assez
grosses pour qu'une seu le suffise
a
rassasier trente
hommes ; leur carapace n'a pas moins de quinze pieds
.de circonférence : aux lles du CAP-VERT, ell es sont,
dit-on, en si grand nombre, que plusieurs Vais se3t1x
viennent s'en charger tous les ans, et les salent pour
l es transporter aux Colonies d'AMÉRIQUE : enfin, au
milicu du meme ÜCÉAN' dans
le
t emps de
Ia
Ponte'