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DE
MARCHAN
D .
2r3
laissent entre elles de larges Canaux ou les Vaisseaux
peuvent passer; mais, eh de certains endroits, l'eau n'a
pas plus de 3 , 4 ou 5 brasses de profondeur, et le fond
présente de vastes prairies d'
Herbe
a
la T ortue :
c'est
la
~ue
la
T ortue Franche
pah en liberté, et nulle part
peut·-etre elle ne trouve une nourriture plus abondante
et plus facile ; aussi
y
est-elle prodigieusement multi–
pliée.
DAMPÍER
ajoute que cette
Tortue
est .urie s.orte
de
Tortue Franche bátarde :
elle est plus grande que–
toutes les autres de la meme Espece qui appartiennenf
aux deux Continens;
el!~
a communément deux ou trois
pieds d'épaisseur, et sa carapace en a cinq de large ur. Ces
iles nourrisent d'ai!Ieurs d'excellentes
Tortues de Terre
'.
On connoit dans le
GRAND-ÜCÉ!A.N,
une autre
Tortue Franche
qui n'est pas au.ssi grande que le plus
petit
Caret;
elle se trouV-€
a
l 'ile de
LA PLATA
' [ Íle d'Argent
2
un f[Uart
1
de
' L'Archipel
esf c_omposé ele
treize ou quatorze iles, don quelques-unes ont 7 ou 8 lieues '
de longueur, sur
3
ou
4
de ·largeur : elles n'ont 'd'autres habitans
que des
Guanos
et des
To1·1~es
de Terre,
et sont a-peu-pres
stériles. Les Canaux qui sépar"ent ces lles sont peuplés d'une
multitudc innombrable de
Tortues d,e Mer;
et ceflcs
de Terre,
qui
l e~
habitent, non moins nombreuscs ,
y
sont d'une
qual~té
supérieure encore
a
l'Espece que
la
mer nourrit. ( Voyez
ci-apres les
Tortues
qe
Terre des Galapagos.)
2
Ainsi nommée,
~it-on.
par les Espagnoh
:
prce qtté
ce
fut sur cctte í'le que
Sir
Fraucis Drahe
pªrtagea avec ses
00111-
pagnons le riche butin qu'il avoit
f~i.t
sur le Vaisseau espagnol
le
Cacafoga,
dont le chargement consistoit en argent.
º'
)
l
7()-l.
févrler.
TORTUES
de
MER.
La Tortue–
Franche.