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D E M A R C H A N D.
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~tre
beaucoup plus grandes qu e nous rie
les voyons
comn;unément : poursu ivies d'iles en iles, de Mers eh
M ers , ce!I('S que nous regardons comme monstrueuses,
pourroient bien n'etre' que des individu s qui, 'plus favo–
risés que les autres par le hasard, auroient échappé pi us
long-temps
a
une recherche qui est d'autant plus active'
•
qu'i[ est peu dangereux, comme le élit
LA CÉPEDE,
de chasser !es
Tortues,
et tres-uti le de les pren dre ' . '
' Quoiqu'il soit extremcment rare de pecher des
Tortues
dans la
Arfer-Ba!tit¡ue,
dans la
Mane/u,
et dans
l'Océ1m
At!an–
tir¡ue
sur les Cotes de
France
; cepen.dant
il s'en rencontre
quelquefois par des circonstances srngulieres; et un des plus
grands Ampbibies de ce Genre dont il soit parlé , 'est une
Tortue de
JV/er
qui fut prise, en 175 4, dans
le
Pmuis
d'
Antioche,
a
la bauteur de !'lle de
Ré,
et fut"portée vivante
a
l'Abbaye de
Lo1ll'
z · ,
ituée pres de
~a
die de
*
mes.
Cette
Tortue
pesoit p es
t
li res; la tete en pesoit
ingt-
' neuf, et cbac ne
des
na eo1res , cin
a lte - d
e foie
seul se trouva, dit
ant p
ur,
fournir ab
~arµ
ent
a
d!ner
a
plus de cent person-ne.
or.squ'Q
co pa la
t
te de
cette
Tortut,
il en sortit plu de buit pintes de sang. Depuis
le museau jusq:u'au bout de la queue, elle avoit huit pieds
et quatre pouces de longueur • : la carapace que
l'on avoit
conservée dans la merne Abbaye, arnit cinq pieds de lon–
gucur ; mais on · prétend qu 'en séchant elle avoit di minué
d'environ deux
pollee~.
_On tira de cette
Tortue,
en la dépe–
c;:ant, plus <le cent livrcs de graisse qui, étant fondue et
ensuite refroidie , avoit la consistance du beurre, et étoit
de
fort
bon goCtt : sa chair avoit beaucoup de rapport avec
celle d'un jeune
Bauf;
mais elle avoit une odeur de Muse
(commune
a
toutes les
Tortues dt A1er),
quisurprit d'abord ceux
qui en mangeren r.
( Dict, d'Hist. nat,
au mot
Tortue de Afer.)
On a jugé que cette
Tortue
devoit erre
Ja
meme qu'un
4·
o
•
1791.
Février.
TORTUES
de
MER.
La Tortue
Franche.