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I.
Fevrier.
TORTUES
de
M ER.
La T ortue
Franche.
.214
VOYAGE
Latitude Sud ,
a
4 ou 5 lieues dans I'Ouest-Sud–
Ouest du Cap SAN - LORENZO : on la trouve aussi
dans les environs de cette lle, : elle vit de mousse, aussi
est-elle tres-puante, mais elle est tres-grasse. La
Tortue
de la PLATA et celles des GALAPAGOS ont, dans leurs
habitudes, une différence marquée avec toutes les autres
Tortues Franches :
le Male et la Femelle viennent
a
terr~
ensemble eo plein jour, et s'y reposent au Soleil :
par-tout aill.eurs ' il n'y a que la
:f
emelie qui aille
a
terre, et seulement pour faire sa ponte ; encore n'y
vient-elle jamais que durant
l'obscur~té
de la nuit; et
avant le iever de l'Aurore, elle est .i;etournée
a
l'eau.
Les Cotes O ccidentales du MEXIQUE, sur le GRAND–
bcÉAN, offrent
~a~ssi
une petite
Tortue Franche
dont la
chair est un excellent mangei:. Je présume que c'est de
cepe-ci aoht a parlé RICHARD
w
ALTER' Chapelain
du Co
os{ r
é,
a eut
e:
son Voyage,
n; ,
dans e voisinage de
ces
o
u
<tui en sont limi-
et:~;;;vitit~
7G
'ntues
e grand nombre
sur a mer , et que, pour fes prendre, il ne faut qu'un
'peu d'adresse. L es Équipages d'ANSON Be vécurent
presque que de
Tortues,
durant quat,re mois qu'ils _pas–
serent en croisiere sur ces C otes : pendant cet interva!Ie,
il ne mourut
que
deux
homm~s
sur l'Escadre; et I'on
1119
put pas douter que la chair de cet Amphibie ne soit
pour les Marins une nourriture des plus saines, et
un
puissant curatif pour les hommes que le Scorhut a atta–
qués. Si le séjour, du Commodore arfglais sur les Cotes
, '
A Vo.yage ro1md rhe vflorfd "
in
the Years
1740 -
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V.lll.