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E M A R C
H
A N D.
211
ses jouissances ,
il
l~s
diminue; en détruisant inutilc–
ment dans des individus , privés trop tot de la vie ,
la postédté nombreuse qui leur auroit d
u
le
~our
1
•
»
DAMPIER , pour qui les
Tortues
furent si souvent
une ressource précieuse dans les différentes parties du
Monde qu'il a parcourues, et qui paro!t en avoir fait
une étude particuliere commandée par ses besoins ,
observe que la
Tortue Verte,
notre
Tortue Franche,
la
plus délicate,
la
plus saine de toutes, varíe pour la
qualité de la chair et la grosseur de !'animal."
Il a remarqué qu'a l'ile BLANCO, dans
1
la MER DES
ANTILLES, vers
12
°
de Latitude Nord ,
les
T ortues
Franches,
la seu1e
Espec~
qu'il
y
ait
rencont;ée ~
sont
plus grandes que toutes celles qui se trouvent dans la
MER DU
Suo
[le GRAND - ÜCÉAN]; elles pesent
e
temps se
fút
ecoulé
de temps extraordinaire qui emportent les
Tortues
hors de
leur route dans
le~
grands Voyages qu'elles enrreprennent
diaque année pour aller faire leur ponte
!
C 'est ainsi qu'en
175
2
la Mer jeta dans le Port de
Dieppe
une
Tor1ue
de l'Espece
de celles qui ne se trouvent point dans les Mcrs d'
Eurnpe. :
elle avoit six pieds
d~
longue ur sur quatrc! de diametre, et
pesoit entr,e huit et neuf cents livres:'
'
La Cépéde,
page
90.
Je n'ai pu me refuser
au
plaisir de transcrire ce Fragment
ele
!'
Hisroire nawrelle des Q11adrupedes 011ipares :
les réflexio ns
qu 'il présente ne sont pas absolument étrangeres aux Marins;
011
leur reproche , avec quelque fondement , peut-etre , de
décruire souvent sans utilité.
O ,.z.
179 1.
Février.
TORl UliS
de
MEH.
La Tortue
Franchc.